LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

L’éducation d’abord (suite)

Par Serge Gouteyron

La lutte contre l’illettrisme n’et pas uniquement le lot des pays pauvres ou en voie de développement.

« Savoir parler, écrire, c’est accepter le défi de la distance qui nous sépare de l’autre et la capacité à faire passer ses pensées dans une intelligence étrangère en espérant être compris » Alain Bentolila.

7 à 10% de la population française est considérée comme ne maîtrisant pas l’écriture, la lecture et le calcul.

14% des jeunes de l’union européenne ne vont pas au-delà du 1er cycle avec de meilleurs résultats pour les pays du Nord anglo saxons et de moins bons résultats pour les pays de l’Est et du Sud.

C’est la Finlande qui occupe la première place en matière d’éducation.

Au Rotary, la moitié des clubs sont investis dans des actions d’alphabétisation locales, d’aide à la lecture, en maternelle, en cours préparatoire et en soutien scolaire.

2 associations en France comme « coup de pouce clé » et « savoirs pour réussir » ont sur le terrain une présence prépondérante dans les progrès éducatifs.

Autres données d’intégration, les parents de familles d’immigrés qui ne comprennent pas le français et ne sont donc pas en mesure d’accompagner leurs enfants.

Le Rotary joue un rôle essentiel dans la lutte contre l’illettrisme – de par sa philosophie, sa couverture mondiale, ses clubs et ses districts, ses actions locales et internationales, ses bourses, la formation, les dispositions humaines et les compétences professionnelles des rotariens.

Il est reconnu comme un acteur de premier plan dans la lutte contre l’illettrisme.

Mais devant l’ampleur du problème, la question se pose d’aller plus loin et de coordonner toutes les initiatives en constituant une task force.

Task force qui regrouperait les Institutions Internationales (ONU et UNESCO), les Etats concernés et les collectivités territoriales, les 4 ou 5 grandes ONG (impliquées dans l’illettrisme comme Save the Children, Fondation Aga Khan, les femmes africaines….) et les nombreux acteurs locaux discrets mais efficaces.

Cela afin de mettre en place un partenariat stratégique international pour l’éducation.