LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Hommage à Frank Devlyn RI Président 2000/2001

Par Serge Gouteyron

La voix de Frank Devlyn manquera à beaucoup d’entre nous.

Frank Devlyn à Lille

Sa simplicité, son empathie et sa personnalité si attachante, emportaient tout sur son passage pour nous ses gouverneurs mais aussi pour tous ceux qui l’ont côtoyé.

Frank était un entrepreneur, fondateur d’un groupe de fabrication et de distribution de lunettes – un acteur social et humanitaire de la société mexicaine – honoré dans les réseaux universitaires, économiques, diplomatiques et dans la famille rotary, Frank était aimé et écouté.

Comme Président, Frank Devlyn a cherché à renforcer l’influence du rotary dans la société.

Il avait créé pour cela 20 task forces dont il souhaitait un prolongement dans la société civile.

Il voulait pour le rotary un rôle de leader d’opinion.

Et l’un des premiers, Frank a été un chantre d’internet alors débutant

Sa convention internationale à San Antonio au Texas a été à son image : flamboyante et chaleureuse (par plus de 35°). Son arrivée sur scène en calèche escorté par les cavaliers texans est encore dans nos mémoires

Frank détenait, je crois,  le record du nombre de présence aux conventions avec pas loin de 50.

Je l’avais invité à Lille à une conférence des comités interpays dans le district berceau de la création du 1er comité. Conférence qui devait marquer le  point de départ et la reconnaissance du programme des CIP

Ce jour-là, le 25 mars 2001, devant l’assemblée, il prononça cette phrase devenue célèbre « si les comités interpays n’existaient pas, il faudrait les inventer ».

Une soirée grandiose dans le hall art déco de la CCI clôtura cette conférence des 2 districts des Hauts de France d’aujourd’hui : 600 personnes en smoking et robe du soir : une époque.

Après sa présidence de la Fondation, son réseau personnel restera extraordinairement actif avec ses  réflexions et commentaires sur la vie rotarienne, les bonheurs et les accidents de la vie.

Je me souviens qu’il nous a fait vivre en direct la maladie et le décès de son frère cadet adoré Jesse, lui-même ancien gouverneur et chef de Sergent At Arms aux conventions.

Il écrivit des livres  « Frank talk » et comme disait gentiment Gloria Rita son épouse, « Frank talk too much ». Il formait un couple magnifique. Et avec leurs 3 filles, une belle famille !

Il y a 2 ans, à Paris Frank nous avait fait la surprise et l’amitié de débarquer à la conférence Unesco  de Ian Riseley, assis au fond de la salle et malgré mes efforts, il n’avait pas souhaité monter sur la scène.

Maintenant que Frank Devlyn a quitté les siens,  son thème « faire prendre conscience et agir » sonne comme une injonction,

Et son logo rayonne comme ont rayonné toutes ses vies.