LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Un code de déontologie inspiré du Rotary pour toutes les entreprises

Par Serge GOUTEYRON

Faire de la déontologie l’une des valeurs fondatrices de leur club était l’objectif de Paul Harris et ses amis en 1905.

Il faut dire que l’attente était forte de redonner à l’homme toute sa place dans la société corrompue de Chicago.

Arthur Sapp

A tel point qu’en 1927, Arthur Sapp alors Président du RI demandera même « un code de déontologie inspiré du Rotary pour toutes les entreprises ».

Déjà en 1922, le Président du RI Raymond Havens avait demandé « que la déontologie professionnelle soit la fondation de la civilisation universelle »

Mais ce chantier ne pourra être ouvert  car d’autres et inquiétantes préoccupations surgirent : la crise de 1929 suivie de nombreuses guerres.

Pourtant cette idée garde toute sa pertinence malgré les grandes difficultés d’élaboration et d’application qu’elle engendrerait.

Toutefois, cela ne pourrait se faire qu’en partenariat avec une institution internationale, qui  inscrit l’éthique (publique, sociale, professionnelle) parmi ses priorités.

Puis, au fur et à mesure que grandissait notre organisation, grandissait avec elle son ambition d’influencer l’histoire des hommes.

C’est Herbert Taylor de 1932 à 1943 qui codifiera la démarche éthique du Rotary avec l’adoption du critère des 4 questions par lequel  vérité, loyauté et intérêt général guident les rapports professionnels et humains.

Vous avez sans doute pu mesurer avec quelle ferveur est déclamé le critère des 4 questions dans les clubs anglo saxons.

Et aujourd’hui, lorsqu’on évoque la dimension éthique du Rotary, on fait référence à la vocation professionnelle originelle de notre organisation tout comme à l’exercice de la responsabilité personnelle, celle qui justifie nos comportements et nos choix pour donner une vision cohérente de ce qui est juste comme l’a défini le philosophe Alain

Avec l’éthique professionnelle, nous sommes dans le domaine du témoignage personnel et subjectif. Il est donc assez difficile d’en apprécier les effets sur le moment.

Cependant, nous disposons en France avec le concours national d’éthique des Grandes Ecoles d’un baromètre précieux pour connaître les aspirations de la jeunesse dans la recherche d’une éthique contemporaine.

J’aurai d’ailleurs l’occasion de revenir sur cette excellente initiative.