LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Le ROTARY et l’ONU

Par Serge Gouteyron

Le rôle le plus significatif du Rotary dans la création des Institutions intergouvernementales, nous le trouvons en 1945 à San Francisco dans sa contribution à la rédaction de la charte des Nations Unies.

Car parmi les délégués des 50 nations représentées, 49 étaient rotariens dont 11 parmi la seule délégation des Etats Unis (désignés par le Président des Etats Unis sur proposition du Président du RI).

Pour bien saisir la connivence qui existait entre le Rotary et l’ONU, le Rotary adressera à chaque club 2 exemplaires de la charte et un séminaire « ONU et Rotary » sera lancé à partir de 1945, manifestation qui se prolongera pendant 10 ans faisant mieux connaitre aux uns et aux autres la complémentarité de leurs actions.

 

Rappelons que l’organisation des Nations Unies n’est pas un gouvernement supranational, ni un organe législatif chargé de redistribuer la richesse, ni une force militaire et que son financement n’est jamais garanti.

L’ONU vise à mobiliser une volonté politique en rassemblant des Etats souverains qui aspirent à la paix, à l’ordre et au respect de la loi ainsi qu’à la justice sociale.

D’ailleurs on sait trop peu que ce qui est le plus connu de l’ONU, le conseil de sécurité ne représente que 20% de son travail. Les autres 80%, ce sont les questions économiques, humanitaires, éducatives et sociales qui sont aussi au cœur des préoccupations des rotariens.

Le Rotary a pris ses distances avec l’ONU au moment de la guerre froide et ce sera le programme PolioPlus qui en 1980 permit de renouer les relations (avec l’UNICEF et l’OMS).

Cette première coopération amène le Rotary à rétablir des liens avec les Nations Unies et l’UNESCO et cette coopération sera de plus en plus forte.

A l’ONU est organisée chaque année une journée du Rotary qui accueille 1000 à 1600 rotariens sur les sujets dont nous partageons l’expertise pour l’amélioration des conditions de vie dans le monde.

Le point de convergence pour trouver des solutions pratiques aux problèmes contemporains et pour se rassembler autour des principes universels et civiques, nous le trouvons dans ce que l’on appelle le Pacte Mondial de l’ONU.
C’est-à-dire cet acte volontaire d’entreprises et d’associations qui s’engagent dans leur sphère d’influence à soutenir les droits de l’homme, le droit à l’éducation, le droit au travail, le droit à l’eau potable, à un environnement sain qui assure la protection des femmes et des enfants et qui lutte contre la corruption.

Le Rotary est signataire du Pacte Mondial en 2010 mais celui-ci n’est pas encore suffisamment connu.

Aujourd’hui, le Rotary a des représentants auprès des Nations Unies (New York, Genève, Vienne) dans les commissions économiques régionales (Nairobi, Santiago du Chili, Bangkok, Beyrouth, Kampala), au fond pour l’Alimentation et l’Agriculture (Rome) , au fond international de développement dans le fond pour l’environnement et dans le programme alimentaire mondial (New York), à l’UNESCO (Paris –je représente le RI avec Cyril Noirtin), au Conseil de l’Europe (Strasbourg – Gérard Caen et François Goettelmann), à l’organisation de la Francophonie (Paris), à l’organisation des Etats américains (Washington), l’Union Africaine (Addis Abeba), la Banque Mondiale (Washington), et, en cours d’accréditation, l’Union Européenne, la Ligue Arabe, le Commonwealth et l’OCDE.

Les 25 représentants du RI travaillent avec les Institutions Internationales afin d’accroitre la visibilité du Rotary.

Les représentants suivent les travaux des organisations qui leur ont été assignées et donnent des informations sur les directives, les programmes et les activités du Rotary.

J’ajoute qu’ avec les autres organisations de la société civile, les représentants du RI émettent de plus en plus fréquemment des avis sur l’élaboration des politiques et les programmes de ces institutions.

En résumé, les représentants du Rotary auprès des Institutions Internationales ont une double fonction :

  • assurer les relations publiques du Rotary
  • et de plus en plus apporter leur contribution à l’élaboration des politiques et des programmes des Institutions Internationales.

Plaidoyer pour l’éradication de la polio

Par Serge Gouteyron

Oui ! Le nombre de cas de poliomyélite n’a jamais été aussi bas ! Mais pour autant les campagnes de vaccinations doivent se poursuivre et, avec la même force, pendant encore quelques années si nous voulons achever notre travail.

Soyons reconnaissants aux personnels de vaccination qui affrontent souvent l’obscurantisme et quelquefois la mort dans leur mission.

Mais actuellement les fonds nécessaires pour les mener à bien font défaut !

Le Président de la Fondation Wilfrid Wilkinson et le Président de la task force du plaidoyer pour l’éradication de la polio, Carl Wilhelm Stenhammar viennent de le rappeler dans leur courrier du 3 février.

L’objectif étant que les pays du G8 continuent à soutenir financièrement l’éradication de la polio comme ils le font depuis 10 ans.

La campagne de sensibilisation que vous avez conduite en novembre et décembre dernier auprès des élus de la nation a eu des retours significatifs de beaucoup d’entre eux (comme reconnaissance et soutien moral à l’action des rotariens et également par des questions au gouvernement).

Mais il nous faut prolonger notre effort et pour cela continuer à travailler à la base, comme par exemple :

  • consacrer une réunion de club ou de district en invitant un élu, des journalistes, des personnalités,…
  • faire signer des pétitions d’engagement, distribuer des certificats d’appréciation,…
  • illuminer les bâtiments publics, faire flotter le drapeau rotarien dans les mairies,…
  • ou encore organiser des manifestations publiques avec les gilets jaunes, les blouses blanches, organiser des spectacles populaires…

Toute manifestation sera la bienvenue au moment de l’anniversaire du Rotary ou pendant la campagne de communication de mars, ou lors de toute célébration particulière d’un club …. ou toute autre idée.

Et, dans l’attente, l’engagement financier des clubs sur la base de 1 000 dollars par an reste vital pour gagner ce combat, commencé il y a 25 ans.

Tous à Lisbonne

Par Serge Gouteyron

Un coup de chapeau aux rotariens du club de Laval (district 1650) et à leur président Laurent Salvaire.
Le club de Laval est le plus bel exemple de l’engouement suscité en France par la convention de Lisbonne avec 37 rotariens et conjoints déjà inscrits pour un objectif de 40.
J’ai demandé au Président Laurent Salvaire les raisons de ce beau succès : sa réponse : un projet pour le club, un plan d’actions et une motivation régulièrement entretenue.

« Sans la dimension internationale du rotary, un club local n’est rien et il n’y a pas de meilleure occasion qu’une convention mondiale pour prendre la mesure du rotary international.
Fort de cette conviction, la méthode employée pour embarquer 36 membres et conjoints à Lisbonne est très simple :
Un slogan dès le mois de juin : « tous à Lisbonne » et un sondage qui a confirmé l’intérêt du club pour ce projet.
• Dès juillet une réunion de présentation de la convention et la réservation des chambres d’hôtels.
• À partir de septembre, la mise en place d’un fil rouge sur le thème de Lisbonne avec des animations mensuelles :
• Un dîner portugais préparé par le lycée hôtelier
• Une série de conférences sur l’histoire, l’art, la littérature du Portugal
• Très prochainement une soirée Fado
Cette mise en température a permis la confirmation de 37 membres et conjoints avec l’achat des billets d’avions et des forfaits congrès. Le coût pour un couple reste élevé et aurait pu être une source de non confirmation… et si cette fin juin n’était pas une période d’examens pour les enfants de rotariens, je pense que nous aurions pu frôler les 50 participants.
Toutefois l’objectif n’est pas de faire un score en emmenant un maximum de membres. Nous souhaitons rencontrer des rotariens du monde entier, aller à la recherche d’actions transversales et plus largement nourrir notre club de tous les échanges que nous pourrons avoir à Lisbonne. » L.S.

Mais 11 autres clubs seront aussi présents en force à Lisbonne :

  • Pau (1690) 16 participants
  • Lyon Vaise (1710) 16 participants
  • Beausoleil (1730) 16 participants
  • Thonon Leman (1780) 13 participants
  • Cherbourg Val de Saire (1640) 12 participants
  • Luxeuil les bains (1680) 12 participants
  • Valence (1780) 11 participants
  • Annecy (1780) 11 participants
  • Pau Jurançon (1690) 10 participants
  • Avignon Fontaine Vaucluse (1760) 10 participants
  • Pertuis Durance Cadenet (1760) 10 participants

Et la zone 11 (France Andorre Monaco) n’est pas en reste avec 1 160 inscrits ce qui est déjà la plus forte participation française à une convention (hors Nice bien sûr en 1995) et, plus encourageant encore, c’est notre zone qui compte le plus d’inscrits sur les 34 zones du RI.
Le Président Tanaka et moi-même vous adressons nos chaleureuses félicitations pour le travail accompli et les résultats obtenus par toutes les équipes.
Nous sommes dans l’avant dernière étape : attention, après le 1er avril, les tarifs d’inscription prennent 50 euros !
Alors, tous à Lisbonne !