LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Une démarche à destination des clubs pour s’ouvrir aux réseaux

Par Jean Michel Lobry
PDG du pôle audiovisuel de Rossel France (Voix du Nord et Wéo Hauts de France)
Ancien journaliste à Radio France et TF1 et ancien Directeur de Télé Monte-Carlo
Rotarien dans le club de Roubaix Est district 1670

Restaurer l’influence du Rotary dans le domaine professionnel
Une méthode à destination des clubs pour s’ouvrir aux réseaux pro

Les clubs Rotary doivent mieux s’ouvrir à la cité et au monde économique.

Leurs effectifs comptent de nombreux décideurs. Voici une méthode simplifiée pour développer l’influence du mouvement auprès des leaders d’opinion d’un territoire.

L’action est locale et doit se développer sur le terrain. Elle peut se dérouler à 5 temps.

1. Repérer 3-5 personnalités économiques du territoire.

a. Faire une fiche détaillée sur chaque personnalité : missions, cercles d’influence, contacts et réseaux, connexions avec des membres du clubs

b. Aller vers eux par un rendez-vous pour leur parler des actions du Rotary autour de l’éthique professionnelle, qui est une bonne accroche (préparer des fiches argus)

c. Ensuite, les inviter à une réunion du club et débriefer en one to one

d. Enfin, leur proposer une intégration au club avec un objectif d’action précis.

2. Organiser une manifestation économique locale

Nous n’avons pas la représentativité suffisante pour porter le lead sur l’organisation d’une manifestation locale. Pour être efficace, il s’agit plutôt de co-produire avec un acteur déjà implanté sur le terrain.

Retour d’expérience avec le club Flandres-Cassel : ils ont contacté Réseau alliances pour organiser une soirée sur la transition écologique du territoire. 140 présents, dont les élus du territoire. Cette manifestation a fait date dans la mise en œuvre du plan climat de ce secteur. Et le rotary a été repéré comme acteur de la transition.

En résumé :

  • Repérer les acteurs : le sujet de la transition écologique est un bon terrain. Il peut y en avoir d’autres : formation, B to B, …
  • Proposer une co-production d’un événement
  • Le mettre en œuvre

3. Réinvestir les réseaux et entendre la parole rotarienne

Les réseaux professionnels sont nombreux. Exemple : les business club, APM, E6 …

Il s’agit donc de faire un repérage de ces entités, d’en choisir une et d’y envoyer un membre pour adhérer. Dans ces clubs, le membre aura pour mission d’intervenir et de partager les valeurs du rotary, dont le critère des 4 questions.

C’est une bonne méthode managériale à diffuser.

4. Programmer un temps professionnel dans le club

Une fois par mois, programmer un acteur économique du territoire pour l’entendre sur ces actions.

Prendre bien soin de programmer 5 minutes pour lui présenter la contribution du rotary au monde économique, notamment sur le critère des 4 questions, et donner des exemples d’utilisation de cette méthode.

5. Les relations presse

Repérer les journalistes du territoire qui traitent les sujets économiques. Les alimenter en infos sur les 4 points ci-dessous. C’est la répétition qui créera l’image « économique » du rotary et son engagement dans la cité.

Créons de l’espoir

Par Serge Gouteyron

Créons de l’espoir dans le monde sera le thème du Président élu 2023/2024, Gordon Mac Inally.

Un thème qui rappelle celui de Mat Capparas en 1986/1987 « le Rotary apporte l’espoir » mais dont il se différencie fortement puisqu’il fait reposer cet espoir sur l’action personnelle des rotariens.

Le Président élu retient principalement 2 domaines pour lesquels il appelle à l’engagement des rotariens : la promotion de la paix et celle de la santé mentale.
Pour Gordon Mac Inally, la promotion de la paix consiste d’abord pour les rotariens, dans les pays en guerre ou en conflits, à aider directement ceux qui sont touchés mais aussi à contribuer à la prise de conscience collective que « la paix est possible » : que les idées et valeurs du Rotary là où elles sont implantées créent de l’espoir pour une paix durable.

La promotion de la santé mentale et du bien-être que Gordon Mac Inally introduit pour la première fois dans les préconisations du Rotary consiste à aider ceux que les différentes crises économiques ou sanitaires, comme les difficultés inhérentes aux sociétés humaines, ont rendu vulnérables et en prolongement, comment le Rotary peut aider les établissements de santé mentale et les soignants.

Plus généralement, il s’agit pour les rotariens d’ouvrir plus leur cœur, d’être d’abord bienveillants et disponibles face à des désespoirs visibles ou invisibles.

Un thème, 2 domaines d’action mais une seule attitude : accueillir l’autre, notre prochain , notre double dans les valeurs de l ’esprit et celles de l‘humanisme.

Imaginons le Rotary

Par Serge Gouteyron

« Imaginons le Rotary » sera le thème de Jennifer Jones, Présidente du RI en 2022/2023.

Les gouverneurs de Jennifer mais également beaucoup d’autres rotariens sont sensibles chaque année aux thèmes présidentiels car le thème choisi donne un éclairage sur ce que sera l’année.

Grâce au thème, nous connaissons les domaines d’actions qui seront privilégiés par la Présidente élue.

D’ailleurs, on peut classer les thèmes en 2 grandes catégories :

  • ceux qui définissent l’action du Rotary dans la société comme par exemple :
    « Le Rotary en partage » Wilf Wilkinson 2007/2008 – « La paix par le service » Sakuji Tanaka 2012/2013 – « Le Rotary au service de l’humanité » John Germ 2016/2017 – « Le Rotary un impact réel » Ian Risseley 2017/2018 – « Servir pour changer des vies » Shekhar Mehta 2021/2022.
  • Ou bien ceux qui font appel directement à la personnalité du rotarien pour agir :
    « Sachez vous dépasser » Rajendra Saboo 1991/1992 – « Sois un ami » Bill Huntley – « Faire prendre conscience et agir » Frank Devlyn 2000/2001 – « Semer l’amour » Bhichai Rattakul 2002/2003 – « Puisez en vous même pour embrasser l’humanité » Kalyan Banerjee 2011/2012 – « Soyons l’inspiration » Barry Rassin 2018/2019.

« Imaginons le Rotary » ou « Imaginez le Rotary » s’inscrit dans la seconde ligne et résonne en écho au thème de James Lacy 1998/1999 « Rêvez le Rotary du futur ».

James Lacy avait demandé à chaque club d’écrire quels étaient les leurs tandis que Jennifer Jones va entamer une tournée mondiale pour rencontrer les dirigeants.

Construire le Rotary que nous voulons, celui qui répondra aux multiples attentes de la société et aux rêves des rotariens. Un Rotary capable de transformer le monde, de contribuer à l’avènement de sociétés pacifiques, fraternelles et justes.

S’adapter et rénover l’organisation, renforcer la pensée mais rester fidèles à notre histoire et à nos valeurs.

Construire par notre leadership un Rotary d’influence et d’éthique.

Le Rotary idéal en quelque sorte.

Mais nous connaissons les contingences et le réalisme de Jennifer Jones.

Imaginons le Rotary de l’espérance et du possible.

La Présidente Elue 2022/2023 Jennifer Jones
en visite à l’Unesco Paris le 25 septembre 2021

Le Rotary et les Elus

Par Serge Gouteyron

Comment est perçu le Rotary par les Dirigeants politiques ?
J’ai eu le plaisir de rencontrer M. Jean Pierre Raffarin, ancien Premier Ministre, aujourd’hui Président de la Fondation Prospective et Innovation.

A ma question « que représente pour vous le Rotary International », il répondit : « une « conscience » morale dans les domaines de la paix et de l’éthique – et vous exercez une influence bénéfique dans la société civile ».
« Le Rotary est une force transversale avec une implantation locale celle qui favorise la conception d’une gouvernance mondiale et locale ».

Je déduis de ces paroles fortes que le Rotary est un partenaire écouté.

Car il est vrai

  • Que les rotariens ont joué un rôle historique avant-guerre dans la construction de la paix par leur prise de position et par leur contribution à la création des Institutions Internationales.
  • Que le Rotary est à l’initiative de la lutte pour l’éradication de la poliomyélite – la « conscience » disait aussi l’ancien Directeur de l’UNICEF, James Grant.
  • Que les Centres pour la paix sont une réalisation concrète de notre action en faveur de la paix.
  • Que nous partageons avec les Nations Unies les objectifs de développement.
  • Que les rotariens sont connus depuis 1905 pour leur éthique professionnelle.

Partant de là, nous devrions élargir notre impact auprès des élus dans le cadre d’une campagne de promotion de l’image du Rotary qui s’inscrirait dans les « journées de service rotarien » du Président Shekhar Mehta.

Pour cela demander audience :

  • Pour les Présidents de club et leur comité à leur Maire
  • Pour les Gouverneurs et leur comité aux Présidents de Région et de Département
  • Pour les Administrateurs et le Président du RI aux Gouvernements et aux Chefs d’Etat.

Une belle opportunité de mobiliser tous les rotariens, après deux années de Covid et créer une nouvelle dynamique, à travers une présentation directe et identique partout ; chaque club et chaque district ayant la possibilité d’adjoindre au tronc commun leurs actions propres.

Porteurs de la pensée des générations de rotariens qui ont écrit l’histoire du Rotary, Les représentants sont directement concernés.

L’occasion pour nous de réfléchir à l’influence du Rotary dans les Institutions Internationales.

A l’Unesco, au fil des années s’est établie une relation de confiance et l’étape suivante pourrait être de nouer des relations et des circuits d’information réciproques avec les ambassadeurs des Etats membres.

Cependant je pense que la meilleure diffusion des idées rotariennes comme le meilleur impact se trouvent dans une collaboration institutionnelle avec les commissions nationales de l’Unesco.

Implantées dans 120 pays elles représentent à la fois la société civile et les institutions. De plus elles sont proches de nos préoccupations.

Une opportunité pour renforcer le rayonnement des districts et des clubs.

C’était le but du Président Jonathan Majiyagbe en 2003 lorsqu’il signa le partenariat Rotary/Unesco avec le Directeur Général de l’Unesco, M. Koïchiro Matsura.

La Présidente Elue 2022/2023 Jennifer Jones
en visite à l’Unesco Paris le 25 septembre 2021

Intervention du Rotary à la Conférence Générale de l’UNESCO

A l’occasion de la 41ème Conférence générale de l’UNESCO, Cyril NOIRTIN, Représentant du Rotary auprès de l’UNESCO est intervenu en séance plénière au nom du Rotary.

Monsieur le Président de la Conférence Générale,
Monsieur le Président du Conseil Exécutif,
Madame la Directrice Générale,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,

Le Rotary International est heureux de s’adresser aux délégués de la 41ème session de la conférence générale.
Partenaire officiel de longue date de l’UNESCO, le Rotary est l’une des principales organisations indépendantes de service au monde avec plus d’1,2 million de membres répartis dans 35 000 clubs dans plus de 200 pays et territoires.
Ensemble, nous voyons un monde où les gens se rassemblent et passent à l’action pour apporter un changement durable – dans le monde, dans leur communauté et en eux-mêmes.

Nous nous sommes fixés comme mission de nous mettre au service des autres, et de faire la promotion de l’intégrité, de la compréhension mutuelle, de la bonne volonté et de la paix au travers de notre réseau de professionnels et de leaders.

Les membres du Rotary sont convaincus que nous devons tous passer à l’action pour résoudre les problèmes les plus pressants dans le monde.

Avec l’UNESCO, nous entretenons une coopération étroite, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’accès à l’eau, de la consolidation de la paix, du patrimoine culturel, aussi bien sur le plan international que local
Nous avons la même vision, les mêmes objectifs et des programmes semblables. Nous partageons la même philosophie.
Nous valorisons la diversité et célébrons les contributions des personnes de tous horizons, car nous comprenons qu’une culture diverse, équitable et inclusive est essentielle pour réaliser notre vision et accomplir notre mission.

Enfin, nous sommes unis par un but commun : construire un monde de paix.
D’ailleurs, nous allons activement prendre part à la prochaine Biennale de Luanda en participant aux sessions de partenariat sur l’engagement des jeunes comme acteurs des transformations sociales pour la prévention des conflits et le développement durable et au travers des actions que nous menons sur le terrain, contribuer à faire avancer la culture de la paix en Afrique.

Atteindre d’ici 2030 les objectifs des Nations Unies pour le développement durable est sans nul doute un enjeu essentiel pour l’humanité.
Et cela ne pourra se réaliser que grâce à l’engagement des grands acteurs de la société civile et un renforcement de leur coopération avec les états membres et les organisations intergouvernementales.

C’est pourquoi nous devons faire progresser cette collaboration même s’il s’agira d’une question de temps et d’un processus graduel.

Merci pour votre attention.

 

Hommage au Past Président RI Carlo Ravizza

Par Serge Gouteyron

Le Président du RI 1999/2000, Carlo Ravizza, Vice-Président 1985/1986 et Président du comité d’organisation d la Convention de Nice 1995, entre autres fonctions, nous a quittés tout récemment.

Carlo Ravizza a été un Président exceptionnel.

Il avait pour notre organisation une vision : celle d’une Internationale du Service : humanitaire, éducative et professionnelle portée par des valeurs humanistes et éthiques pro active au sein de la société.

Il situait le Rotary au 1er rang des ONG, à la même place qu’une agence de l’ONU, comme l’UNESCO ou l’UNICEF. N’avait-il pas d’ailleurs souhaité, sans trop y croire il est vrai, que le siège du Rotary International soit à Genève.

De cette vision, il a témoigné durant son mandat :

• A travers le plan de leadership du district d’alors avec de grands districts dans lesquels le gouverneur devenait le porte-parole régional de l’organisation auprès des institutions patronales, commerciales et gouvernementales tandis que les gouverneurs adjoint assumaient le suivi du fonctionnement et les visites de clubs
(au moment où le Rotary se cherche une organisation moins coûteuse, cette option peut être à nouveau envisagée).

• A travers son souci de susciter plus d’engagement personnel de la part des rotariens par une connaissance profonde de leur organisation.

Carlo pensait, avec Rossana, son épouse qui l’accompagnait toujours, que le Rotary devait être pour chaque rotarien aussi essentiel dans leur vie qu’il l’était pour la sienne..

Robert Barth (Suisse), Bill Huntley (Grande Bretagne), Carlo Ravizza (Italie) et Carl Wilhelm Stenhammar (Suède) ont chacun durant leur mandat respectif imprégné l’organisation du Rotary, alors très américaine, de l’esprit européen.

J’ai eu l’opportunité plusieurs fois de solliciter Carlo Ravizza et à chaque fois, il a répondu présent.

  • A l’Institute de Lille en 2005 (qu’il voulait bien classer parmi les « supérieurs »)
  • A Cannes en 2008 pour la conférence « la paix est possible » avec le Président du RI Wilf Wilkinson et Carl Wilhelm Stenhammar.
  • Dans les ateliers « comités interpays » des conventions de Birmingham et de Montréal dans lesquels il m’épaula.

Pensant à ces moments fabuleux et à ses chaleureuses convictions, je mesure ce que nous avons perdu.

Rotary mode d’emploi, l’histoire d’une brochure devenue ‘best-seller’

Par Jean Camille Chastang

Vous avez certainement eu l’occasion de parcourir Rotary mode d’emploi, mais en connaissez-vous l’histoire ?

Tout est parti d’une idée du Gouverneur du district 1670, Serge Gouteyron qui en 2001 constatait que s’il existait de nombreux documents relatant les actions du Rotary, aucun ne synthétisait réellement ce qu’il était. Un document plus qu’utile pour la conquête de nouveaux rotariens et leur formation.

Un premier projet avait été élaboré et il me fut confié de combler ce manque et d’imaginer un support d’information, de formation et de promotion du Rotary et … pouvant être mis entre toutes les mains.

En parcourant la première édition (16 pages – 21×29,7) nous pouvions suivre le parcours de Marie et Jean, deux jeunes professionnels partis à la découverte du Rotary. Un ouvrage agréable à lire qui rencontra le succès, confirmé par une version en langue anglaise et une édition adaptée en langue russe, pour accompagner l’expansion du Rotary à l’Est.

Tiré à 20 000, le titre ‘mode d’emploi’ suscitait déjà de la curiosité.

C’est après avoir été Directeur et ensuite Vice-Président du Rotary International, que Serge Gouteyron constitua un Groupe de réflexion au niveau de notre Zone sur la mise en œuvre du plan stratégique, le but était d’en extraire des idées afin de mieux faire encore Rayonner le Rotary, parmi les propositions maitresses  : créer une carte de paiement au profit de PolioPlus, renouveler Rotary mode d’emploi dans le cadre d’une formation soutenue, sensibiliser les rotariens aux actions en faveur de la paix  …

Pour ce faire, de 2009 à 2015 un format plus original proposé par notre nouvelle conceptrice graphique, fut retenu (32 pages – 16×29,7) pour un ouvrage qui se voulait résumer ‘tout ce qu’il faut savoir sur le Rotary’. En adoptant dès 2014, la nouvelle charte graphique du Rotary, la documentation devenait une référence qui était décidément à mettre entre toutes les mains.

60 000 exemplaires de ces successives éditions seront édités.

En 2017, nouveau choc, en entrant dans un format inédit (16×17,5) et plus aisément logeable dans un sac à main… l’ouvrage, devient un condensé utile du Manuel de procédure et de Rotary of Policies, pour cela, il lui faut dorénavant 52 pages.

 

Il confirme aussi tout simplement son adoption par nombre de districts et de clubs francophones comme support idéal de formation, d’information et de promotion du Rotary et qui enthousiasmés par l’ouvrage devenu référence, renouvellent des commandes au fil de ses éditions.

20 000 exemplaires, sont diffusées sous ce nouveau format

La dernière mouture qui adopte un nouveau visuel, séduit aussi nos voisins Belges et Luxembourgeois  qui  nous ont rejoints dans la Zone 13. Ainsi l’édition 2020 grâce à la collaboration avec Rotary BeLux Services, fut enrichie de deux versions adaptées, l’une néerlandophone, l’autre francophone.

Une diffusion parfaitement rodée… avec la réactivité comme clef du succès.

  • Chaque nouvelle édition ou impression est l’occasion de procéder à des mises à jour nécessitées par l’évolution constante de notre mouvement.
  • La livraison assurée dans les huit jours qui suivent la commande.
  • Le coût modique, une participation de 1,50 €/exemplaire est demandée pour couvrir les seuls frais de conception graphique et d’impression, plus la récupération des frais de port.
  • Un encart développant le nouveau thème présidentiel est édité chaque année sous forme de marque-page est offert avec chaque exemplaire.
  • Une version site permet de feuilleter la dernière version et donc de s’en servir comme support de formation, un formulaire de commande est en ligne.

Un ouvrage reconnu

A chacune de ses versions, papier ou site est attribué un numéro éditeur par l’AFNIL et un exemplaire est déposé auprès de la Bibliothèque Nationale de France afin d’enrichir le patrimoine documentaire national.

Pour être en conformité avec l’utilisation de l’emblème et de la marque Rotary, le district 1670 est désormais tenu de faire figurer sa signature en couverture.

Enfin, l’association ROTARY INTERNATIONAL District 1670 est l’entier propriétaire des droits sur la brochure Rotary mode d’emploi.

20 ans après et 120 000 exemplaires plus tard, Rotary mode d’emploi est devenu un « best seller »

Hommage à Luis Vicente Giay – Président RI 1996/1997

Par Serge Gouteyron

La vision de Luis Vicente Giay – Entré au Rotary à 22 ans  manquera aux rotariens, qui comme moi, le voyait comme un mentor.

Son thème  « action et vision pour bâtir l’avenir  » anticipait les orientations futures de notre organisation tout comme sa préoccupation d’associer les  » jeunes générations » à la construction de notre mouvement.

Par 2 fois Président de la Fondation Rotary, Luis a été l’un des hauts dirigeants qui ont d’abord préparé le plan stratégique du Rotary puis le plan vision pour l’avenir de la Fondation en plus d’être très présent et actif dans les Centres pour la paix   : les trois avancées majeures du Rotary  des 2 dernières décennies.

Précurseur, Luis avait signé un partenariat avec l’Unesco. Il accueillit d’ailleurs pour sa convention – sous la pluie – dans le mythique stade de Glasgow le Directeur Général de l’Unesco, Frédérico Major.

Ce partenariat avec l’Unesco était symbolique. Pour lui, l’Unesco et le Rotary sont 2 organisations synonymes d’émancipation de la personne par l’éducation et la culture de la paix.

Luis Vicente Giay a été, très probablement, le président international le plus impliqué dans les comités interpays avec le Président Jonathan Majiyagbe.

Luis avait  créé le comité entre l’Argentine et le Brésil,  il fut particulièrement heureux que Denis Duflo et son équipe du district 1640 créent le comité France Argentine auquel Luis et Célia ont apporté un appui amical.

Le Président Tanaka lui confia en 2012 l’organisation des 3 séminaires sur la paix à Berlin, Honolulu et Hiroshima. La déclaration finale  lors du séminaire de Berlin (organisé par l’actuel Président Holger Knaack) a été très explicite sur le rôle des comités interpays dans l’avancement de la paix.

J’avais eu le plaisir en 1996 d’être l’aide de Célia et Luis  à Boulogne sur Mer. Ils avaient accepté l’invitation du regretté gouverneur Marcel Stéfanski  pour honorer l’un des héros de l’indépendance sud-américaine, retiré et  décédé à Boulogne sur Mer, le Général San Martin.

Célia et Luis formaient un couple indissociable (56 ans de vie commune).

Célia également rotarienne devint gouverneur, administratrice et Vice-Présidente du Rotary International avec le Président Gary Huang en 2014/2015.

Un couple ouvert sur les autres et en communion avec les rotariens

Sois certain, cher Luis, que ta pensée restera présente !

Hommage à Frank Devlyn RI Président 2000/2001

Par Serge Gouteyron

La voix de Frank Devlyn manquera à beaucoup d’entre nous.

Frank Devlyn à Lille

Sa simplicité, son empathie et sa personnalité si attachante, emportaient tout sur son passage pour nous ses gouverneurs mais aussi pour tous ceux qui l’ont côtoyé.

Frank était un entrepreneur, fondateur d’un groupe de fabrication et de distribution de lunettes – un acteur social et humanitaire de la société mexicaine – honoré dans les réseaux universitaires, économiques, diplomatiques et dans la famille rotary, Frank était aimé et écouté.

Comme Président, Frank Devlyn a cherché à renforcer l’influence du rotary dans la société.

Il avait créé pour cela 20 task forces dont il souhaitait un prolongement dans la société civile.

Il voulait pour le rotary un rôle de leader d’opinion.

Et l’un des premiers, Frank a été un chantre d’internet alors débutant

Sa convention internationale à San Antonio au Texas a été à son image : flamboyante et chaleureuse (par plus de 35°). Son arrivée sur scène en calèche escorté par les cavaliers texans est encore dans nos mémoires

Frank détenait, je crois,  le record du nombre de présence aux conventions avec pas loin de 50.

Je l’avais invité à Lille à une conférence des comités interpays dans le district berceau de la création du 1er comité. Conférence qui devait marquer le  point de départ et la reconnaissance du programme des CIP

Ce jour-là, le 25 mars 2001, devant l’assemblée, il prononça cette phrase devenue célèbre « si les comités interpays n’existaient pas, il faudrait les inventer ».

Une soirée grandiose dans le hall art déco de la CCI clôtura cette conférence des 2 districts des Hauts de France d’aujourd’hui : 600 personnes en smoking et robe du soir : une époque.

Après sa présidence de la Fondation, son réseau personnel restera extraordinairement actif avec ses  réflexions et commentaires sur la vie rotarienne, les bonheurs et les accidents de la vie.

Je me souviens qu’il nous a fait vivre en direct la maladie et le décès de son frère cadet adoré Jesse, lui-même ancien gouverneur et chef de Sergent At Arms aux conventions.

Il écrivit des livres  « Frank talk » et comme disait gentiment Gloria Rita son épouse, « Frank talk too much ». Il formait un couple magnifique. Et avec leurs 3 filles, une belle famille !

Il y a 2 ans, à Paris Frank nous avait fait la surprise et l’amitié de débarquer à la conférence Unesco  de Ian Riseley, assis au fond de la salle et malgré mes efforts, il n’avait pas souhaité monter sur la scène.

Maintenant que Frank Devlyn a quitté les siens,  son thème « faire prendre conscience et agir » sonne comme une injonction,

Et son logo rayonne comme ont rayonné toutes ses vies.

Ensemble pour la Paix

Par Serge Gouteyron

Conférence présidentielle du Président Mark Maloney sous le patronage de l’UNESCO.
Le 28 mars 2020 – Unesco Paris
En prélude au 75ème anniversaire de la création des Nations Unies

Depuis 1921 à la convention d’Edimbourg, les rotariens contribuent à « l’établissement de la paix »  dans le monde.

Ils ont pris leur part comme tels ou es qualités, entre les 2 guerres dans le plaidoyer européen pour la paix.

Ils ont soutenu la création de l’Unesco dans les conférences des Ministres de l’Education du monde libre à Londres entre 1942 et 1945 pour « élever dans l’esprit des hommes, les défenses de la paix par l’éducation, les sciences et la culture ».

Ils étaient présents en 1945 à San Francisco lorsque les délégués de 50 pays rédigèrent la  charte des Nations Unies pour « préserver les générations futures du fléau de la guerre ».

Aujourd’hui, l’apport du Rotary dans la construction de la paix, de la paix civile, de la paix positive est tout aussi important.

  • Que ce soit par les nombreux programmes de leadership pour la jeunesse (rotaract  interact – student – ryla)  –  par les centres de formation pour la paix – par les relations internationales  (échanges amicaux et comités interpays) ou par sa présence auprès des Institutions Internationales.
  • Par sa promesse d’éradiquer la poliomyélite – président de la Fondation Gary Huang.
  • Ou encore par l’impact des priorités stratégiques du Rotary – au cœur des 17 objectifs des Nations Unies du développement durable pour transformer le monde et assurer la dignité de chacun, protéger la planète et promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques.
  • Mais aussi par les valeurs humanistes et éthiques que le Rotary porte

Toutefois, l’ONU a identifié des défis sociaux majeurs pour la pérennisation de la paix que sont le chômage des jeunes, l’extrémisme violent et les changements climatiques

Quant à nous, confortons l’identité de notre organisation et son image publique. Invitons les clubs, les districts et la Fondation à prendre des initiatives fortes pour « la promotion de la paix et la résolution des conflits ».

Témoins de leur temps, des experts de l’Unesco, des dirigeants rotariens, des boursier(e)s de la paix des rotaractien(ne)s  partageront leur expérience.

Conférence ouverte à tous – rotariens – leur famille – les non rotariens
Traduction simultanée anglais/français par les interprètes de l’Unesco

www.riunescoday.org