Par Cyril NOIRTIN
Représentant du Rotary auprès de l’UNESCO
Aujourd’hui marque le 80ème anniversaire de l’adoption de la Constitution de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Le 16 novembre 1945, au lendemain de la guerre mondiale, une nouvelle idée a vu le jour : les accords politiques et économiques ne pouvaient à eux seuls garantir une paix durable. Celle-ci devait être fondée sur la coopération internationale dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture.
En tant que représentant du Rotary International auprès de l’UNESCO, cet anniversaire n’est pas seulement, pour moi, l’occasion de revenir sur l’histoire d’une institution, mais aussi d’honorer le partenariat qui est au cœur de notre action et de défendre l’avenir que nous construisons ensemble.
La mission de l’UNESCO, qui consiste à construire la paix « dans l’esprit des hommes et des femmes », fait écho à l’essence même du Rotary. Nous croyons tous deux que la paix véritable est un processus dynamique et vivant. C’est la jeune fille d’un pays sous-développé qui reste à l’école, l’enseignant qui encourage la tolérance et la communauté qui protège l’écosystème local. C’est la préservation de notre patrimoine culturel, des pyramides aux traditions immatérielles, et la garantie que chaque enfant ait accès à un enseignement de qualité, même dans les zones de crise.
Nos philosophies ne sont pas seulement alignées, elles sont intimement liées :
- L’éducation pour tous : sans exception de sexe, d’origine ou de croyance.
- Le pouvoir du dialogue : source de tolérance et de respect mutuel authentiques.
- Développement durable : utiliser la science et la collaboration pour protéger notre planète pour les générations futures.
Le lien entre le Rotary et l’UNESCO n’est pas récent, il fait partie de notre histoire.
Les graines de l’UNESCO ont été semées en 1942 par des Rotariens à Londres, qui ont organisé la Conférence des ministres alliés de l’Éducation. Cet événement a été une étape décisive qui a finalement conduit à la création de l’UNESCO en 1945.
Depuis ces débuts, un partenariat s’est développé, fondé sur une vision commune d’un monde plus pacifique.
C’est pourquoi le Rotary International bénéficie du statut d’« association » auprès de l’UNESCO, le plus haut niveau d’accréditation officielle.
Dans le cadre de mes fonctions, je vois ce partenariat à l’œuvre chaque jour. Il s’agit d’une relation fondée sur la confiance et un engagement commun à obtenir des résultats tangibles.
L’adhésion du Rotary dans les initiatives de l’UNESCO telles que la Coalition mondiale pour l’éducation et le Partenariat pour l’éducation verte, témoignent d’un engagement fort en faveur du progrès mondial. Ce ne sont pas que des titres ; ce sont des pistes concrètes pour les prochains projets internationaux transformateurs de nos clubs. Ces plateformes offrent aux Rotary clubs du monde entier des moyens concrets d’intégrer l’expertise de l’UNESCO dans leurs projets locaux, afin d’avoir un impact collectif plus important.
Alors que nous célébrons ce 80ème anniversaire important, le lien entre le Rotary et l’UNESCO peut être un exemple de coopération mondiale. L’alignement de nos valeurs et la clarté de nos objectifs communs en matière d’éducation, de paix et de durabilité créent un cadre solide pour l’action future. Nous avons la représentation officielle, les valeurs communes et le réseau mondial. En travaillant ensemble, nous pouvons transformer notre vision commune en progrès tangibles et durables, afin de construire un monde plus éduqué, plus pacifique et plus prospère pour tous.




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