LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Une chaire pour la paix à Lille : Comment la mettre en œuvre?

Par Paul Astier
Rotarien au club de Lille Nord Nouveau Siècle
Ancien directeur du groupe ISEN
Ancien Directeur de l’institut supérieur d’électronique du Nord
Ancien  Maire de Bondues

Je remercie le Gouverneur Patrice Gadroy, Naji Zakka ancien Doyen de la Faculté de Droit de Lille 3, Gérard Prost coordinateur National de l’image publique du Rotary, Barbara Santibañez, Serge Gouteyron et Jacques Guiset ainsi que les Rotariens du club de Lille-Nord Nouveau siècle initiateurs du projet de « Chaire pour la Paix » lancé conjointement avec la Fédération Internationale des Universités Catholiques (F.I.U.C) et son secrétaire général François Mabille, Luc Dubrulle Vice-président de l’Université Catholique de Lille et Ioannis Panoussis Doyen de la Faculté de Droit de la Catho.

Avant d’essayer de tracer en quelques lignes le plan d’action qui débouchera sur la Chaire pour la Paix il est important de se rappeler et de s’inspirer de cette phrase de l’acte constitutif de l’UNESCO  signé à Londres en Novembre 1945, à peine 6 mois après la fin de la guerre 1939-1945 : « Les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes et c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la Paix ».

Pour commencer il nous faut tirer profit, FIUC et Rotary ensemble, de cette phase expérimentale qu’est la Master-class qui se tiendra cette semaine.

Ce devrait être un travail de conception conjointe, de co-conception du projet sur plusieurs registres.

D’abord celui de l’échange en toute transparence sur les difficultés que nous avons rencontrées au sein de nos organisations et auprès de nos membres ainsi que sur les objectifs généraux que nous nous assignons à savoir : visé à terme une filière doctorante prolongée par une activité de recherche.

Après quoi nous aborderons l’intelligence du projet universitaire et sa conception à « égalité de dignité » dans son volet Enseignement et son volet Recherche. Il s’agira d’examiner le format universitaire ainsi que le déploiement du projet dans l’espace et dans le temps.

Enfin, à cela, nous associerons, bien entendu, la co-construction de l’économie du Projet vraisemblablement d’abord sur une période de 3 ans.

Le lancement de ces travaux pourrait se faire à l’issue d’une conférence de consensus traitant des questions académiques, scientifiques et budgétaires, rassemblant les acteurs de l’Université Catholique de Lille, de la FIUC et du Rotary avant la fin de l’année 2017.

Pour le Rotary, la démarche est simple à formuler, complexe et lourde à mettre en œuvre.

Il nous faut :

Au niveau national

1.Dans les Hauts de France, accroître le nombre de clubs et de districts qui soutiennent la FIUC à travers le projet initié ici à l’Université Catholique de Lille.

2.Concevoir différentes typologies de soutien : à la création et au développement dans l’Université partenaire. Aides aux étudiants à travers des bourses.

3.  Obtenir de la Fondation du Rotary des contributions ciblées compatibles avec ses propres exigences.

Au niveau international

1. Poursuivre le lobbying  des instances internationales du Rotary en vue d’une reconnaissance officielle.

2.Sensibiliser les clubs de Rotary proches des futures Universités partenaires en particulier au Canada et en Afrique lorsque des projets précis prendront forme.

La semaine qui commence aujourd’hui est l’aboutissement de dix-huit mois de travail d’une petite équipe à trois composantes : la FIUC, la Faculté de Droit de la Catho de Lille et le Rotary.

Durant ces travaux et à la lumière de nombreuses consultations, lectures, échanges, publications diverses apparait de plus en plus, ici et là, une approche renouvelée de la recherche et de la consolidation de la paix dans ce monde traversé, plus que jamais, par de nombreux conflits de toute nature.
C’est pourquoi  les initiateurs de cette journée  sont animés d’une profonde conviction :

OUI,  nous sommes dans le vent de l’Histoire en nous mêlant aux récentes initiatives prises en France et dans le monde visant à renouveler puissamment les approches pour une construction de la Paix.

OUI, nous voulons l’ériger en véritable discipline universitaire mettant en œuvre, entre-autres, les moyens les plus modernes des Sciences politiques, sociales, des Sciences du traitement de l’information et des données, des Neurosciences.

OUI,  nous sommes au cœur du Rotary et au cœur de la FIUC en mobilisant pour cela  nos membres et nos moyens sur un tel projet.

ENFIN,  qui ne voit les potentialités qu’offre l’inter connexion de ces deux fantastiques réseaux maillant les cultures du monde par les 220 Universités membres de la FIUC et les 36000 clubs du Rotary international ?

Merci à vous tous de participer à cet événement et de m’avoir accordé votre attention.

39ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO

Par Cyril NOIRTIN

La Conférence générale de l’UNESCO a réuni les 195 Etats membres de l’Organisation à l’occasion de sa 39e session qui s’est tenu au siège de l’organisation à Paris du 30 octobre au 14 novembre.

Parmi les organes directeurs de l’UNESCO, La conférence générale, qui se réunit tous les deux ans, détermine l’orientation et la ligne de conduite générale de l’organisation. Elle adopte un Programme et un budget pour l’UNESCO pour les deux années suivantes. Elle élit les membres du Conseil exécutif et nomme, tous les quatre ans, le Directeur général.

Près de 200 ministres, notamment de l’éducation et de la culture, ont assité à la Conférence générale qui a entériné la nomination d’Audrey Azoulay, au poste de Directrice générale de l’UNESCO. Elle avait été proposée à ce poste par le Conseil exécutif de l’Organisation composé de 58 membres élus par la Conférence générale.

Lors de cette 39ème session, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont également pris part au Forum des dirigeants de l’UNESCO qui avait pour le développement durable et le rôle de l’UNESCO dans le système multilatéral.

Au cours de cette session, Le lauréat du Prix Nobel de la paix, Lech Walesa, ex-Président de la République de Pologne, a débattu de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable avec Mme Liv Torres, Directrice exécutive du Centre Nobel de la Paix d’Oslo.

De nombreux événements parallèles ont été organisés en marge de la Conférence générale, notamment des présentations et des débats sur des problématiques clé dans tous les domaines de compétence de l’UNESCO : l’éducation, la science, la culture et l’information et la communication.

Intervention de Cyril NOIRTIN lors de la séance plénière.

Dans le cadre des débats de politique générale, le Rotary International a été invité à s’exprimer en séance plénière devant les 195 Etats membres de l’Organisation.

Cette 39ème session de la conférence générale s’est conclue par un hommage rendu par les délégués des Etats membres de l’UNESCO à la Directrice générale sortante, Irina Bokova.

Au cours de cette session, les Etats membres devraient également approuver la candidature de la Nouvelle-Calédonie comme Membre associé de l’UNESCO.

Dans la soirée du 10 novembre, les délégués des Etats membres de l’UNESCO rendront hommage à la Directrice générale sortante, Irina Bokova.

Pourquoi faut-il créer une nouvelle chaire universitaire ?

Pourquoi une chaire de la PAIX ?

Par Jacques Guiset
Rotarien au club de Lille Nord Nouveau Siècle
Chirurgien – lauréat de la bourse Sachs : chercheur à la Harvard Medical School

Le monde bouge tout le temps. Les temps sont redevenus dangereux et les leaders sont impuissants.

LES CONFLITS

D’où cette idée de création d’un centre de recherche allant jusqu’à la thèse parce que au XXI siècle nous devons comprendre notre monde et essayer de répondre à cette question éternelle de la Paix et de la Guerre ; La réponse immédiate se trouve d’abord dans le constat que

¾    Les conflits semblent toujours se multiplier par période ou par cycle et que nous sommes dans un nouveau cycle de violence

¾    Nos leaders semblent impuissants

¾    Nos Etats aveugles ou sourds sinon amnésiques. La cécité ou la perte de mémoire des Etats est une réalité d’où l’une des phrases prémonitoire de CHRUCHILL« Oublier le passé, c’est accepter son retour » Et celle complémentaire lorsqu’il ajoutait « plus vous irez loin dans le passé plus vous verrez loin dans le futur »

Je ne veux pas oublier

LES LANGUES DE BABEL

De plus, la France et la langue française ont une vocation universelle.

EXPOSE

Un nouveau monde s’ouvre prodigieusement incertain, entre une situation de guerre et de paix, sans référentiel et sans boussole, contrairement à Christophe COLOMB, son astrolabe et ses cartes de PTOLEMEE. Aujourd’hui seuls 10 pays dans le monde ne sont pas en guerre.

Regardons l’histoire de la guerre et de la paix :

1.     La connaissance de l’histoire nous permet de mieux appréhender le présent. Désormais depuis THUCYDIDE, XENOPHON, GRATIUS, nous regardons l’histoire de la guerre comme

¾    une matière intellectuelle avec ses paramètres

¾    une matière historique, politique ou sociale qui se confond avec le Droit

¾    une matière stratégique utilisée pour gagner qui repose sur

o   Les techniques nouvelles qui assurent la puissance, comme déjà ARCHIMEDE avec ses miroirs et aujourd’hui, les mathématiques et l’intelligence artificielle

o   La réflexion intellectuelle qui en résulte avec les Center for Stratégic Studies qui anticipent les conflits géopolitiques et leurs  conséquences au lieu de faire le bilan des guerres,

Ce dont découlent

  • les armes de dissuasion
  • l’impérieuse nécessité de la puissance mécanique, atomique, biologique, informatique et l’usage des forces matérielles ou intellectuelles pour agir ou peser sur les velléités
  • l’utilisation combinée de la force ou de la ruse

D’où un JUS AD BELLUM

2.     En revanche,  la Paix reste trop souvent un objectif squelettique :

  • Où sont ses écoles ?
  • Où sont ses techniques ?
  • Où sont ses concepts ?
  • Où sont ses experts ?

Les rares Peaces Centers semblent peu efficients et doivent être développés

D’où un besoin d’un JUS AD PACEM

Le respect des normes des engagements de nature romaine ou religieuse ou juridique s’appuie souvent sur un juridisme occidental qui aboutit à des échecs.

Il faut donc inventer autre chose que du droit romain, de la philosophie des lumières, de la doctrine des droits de l’homme ou du droit naturel, c’est là notre défi.

Pourquoi ces échecs itératifs ?  C’est là votre défi !

3.     Il ne s’agit pas d’être pacifistes ou utopistes, il s’agit pour vous d’être à un niveau de professionnalisation de la paix comparable à ceux qui font la guerre mais ne savent pas s’organiser pour établir une paix durable en associant les vainqueurs et les vaincus.

PROPOSITIONS HISTORIQUES

Je donnerai deux exemples

A.   L’IDEE DE H.DUNAND

Apres la victoire ou la défaite hyper sanglante de SOLFERINO, H. DUNAND  a su inventer La Croix-Rouge lors de la convention de GENEVE en 1864

Cette convention fut suivie de nombreuses autres conventions, sur les droits des prisonniers,  sur la gestion des biens culturels en 1954(convention de la HAYE) etc.   Bref, un droit international nouveau, celui de l’humanitaire, de la culture était né !

Afin de contourner l’échec du « foedus », il faut créer un nouveau JUS AD PACEM

B.    LE TRAITE DE VERDUN

L’usage de la langue et des concepts des langues ne sont pas innocents dans la construction de BABEL, d’où l’idée que tout traité doit être rédigé dans la langue du vaincu

Le traité de VERDUN en 832 a été

  • CONCLU et établi entre les petits enfants de CHARLEMAGNE
  • EXPRIME dans les deux langues
  • LU  dans les deux langues par chacun des deux camps

Ce traité a  permis d’éviter que, comme dans le traité de Versailles, ce traité soit rédigé en français, avec une annexe en anglais et pas en allemand, donc que les vaincus ne puissent  même pas accéder aux termes du traité d’où l’une des causes probables de la deuxième guerre puisque les allemands,  à part le montant de l’indemnité, ne connaissaient pas les termes du traité qu’ils ont ensuite allégrement bafoués dans ses dispositions sans conséquence et laissant les français donc le monde sans défense

4.     Il s’agit d’inventer une nouvelle science, de faire le contrepoids à la polémologie ou à la poliorcétique , d’inventer des concepts nouveaux et de créer des spécialistes multiculturels de haut niveau, pour réfléchir sur ces nouvelles questions restées incomprises ou comprises trop tard par nos leaders dits modernes.

Il existe un engouement  pour la pensée militaire comme en 1914

·       la stratégie, comme science de la direction générale de la guerre

·       la tactique, comme organisation du combat et disposition des troupes

A vous d’inventer ici les concepts qui changeront le monde.

Les concepts sont des choses fragiles, non seulement parce que notre culture, notre façon de dire les choses, nos croyances, notre langue, notre formation et  notre expérience déterminent notre façon de les penser, mais que,  si nous les disons mal, si nous ne les formalisons pas avec les bonnes idées,  les mots que la langue utilise pour les décrire, resteront faux ou contradictoires donc engendreront de l’incompréhension et de nouvelles guerres

Il existe aujourd’hui une opportunité, avec cette nouvelle chaire, de création d’une nouvelle science pour répondre à la complexité de l’action humaine

  • Je crois aux paradigmes nouveaux, à la coupure épistémologique et aux  catastrophes de René THOM, comme exemples d’état métastable
  • Je crois aux pensées disruptives et aux bifurcations des concepts  de l’histoire
  • Je crois à l’histoire de la pensée française et de la culture française car l’union des parties ne peut se faire que sur la reconnaissance préalable de la diversité

La paix ne repose pas que sur la force et la ruse. Elle n’est pas un fruit alimenté par le commerce et son hégémonie apparente car, au-delà de tout, il y a la pensée, l’intelligence et l’évolution du monde

D’où nos espoirs dans la création de cette Chaire de la PAIX et sa justification

Merci de votre implication,

La réussite de cette ambition est dans votre camp

Bon vent sur cette nouvelle matière !

Chaire de la paix – Master class à Lille

Par Serge Gouteyron

La master class  – paix, sécurité, droits de l’homme – s’est tenue à Lille du  18 au 22 septembre 2017.

Une initiative conjointe de la Fédération Internationale des Universités Catholiques – 220 universités dans le monde (dont 5 en France) –  représentée par son Secrétaire Général, le professeur François Mabille,  de la Faculté de Droit de Lille représentée par son Doyen M. Ioannis Panoussis et Mme Valentina Volpé

Et du club Rotary Lille Nord Nouveau Siècle sous la conduite de MM. Jacques Guiset et Paul Astier.

Des magistrats dont 2 juges de la Cour Européenne des droits de l’homme, le secrétaire de la commission de Venise, des professeurs des universités de Londres et de Florence, un représentant international de la Croix Rouge, le doyen et Mme Volpé ont sensibilisé les 60 étudiants qui ont suivi cette master class sur le rôle des Institutions Internationales comme l’ONU et l’UNESCO, sur la place des droits humains dans la société et sur l’implication indispensable des acteurs de la société civile dans la recherche de la paix comme l’atteste la réussite finale du processus de paix mis en œuvre en Colombie.

Comme acteur global pour la paix, le rôle du Rotary International a été mis en évidence le lundi 18 au matin à travers ses valeurs et ses programmes  de « paix par le service » :

Le gouverneur Patrice Gadroy, le past gouverneur et ancien doyen  Najib Zakka, le coordinateur de zone pour l’image publique Gérard Prost, l’étudiante du centre pour la paix de Caroline du Nord Barbara Santibanez et l’ancien vice-président Serge Gouteyron.

Jacques Guiset au nom du club de Lille Nord Nouveau Siècle a retracé la genèse de la création de cette master class et rappela son ambition de parvenir dans les années qui viennent à installer une chaire universitaire de la paix.

Jacques Guiset, Rotary Club Lille Nord Nouveau Siècle

Tandis que Paul Astier relevait toutes les conditions à réunir du côté des partenaires comme des instances du Rotary et de sa Fondation. Il  proposait dès l’an prochain une nouvelle master class.

Serge Gouteyron soulignait l’intérêt d’un centre recherche et de documentation dans cette région des Hauts de France « parsemée de blancs cimetières « .

La leçon inaugurale de la master class a été donnée le 18 après-midi par M. Charles Philippe David, fondateur de la chaire Raoul Dandurant de l’Université du Québec à   Montréal sur le thème de son livre « la guerre et la paix »

En conclusion, une magnifique opportunité pour le Rotary  d’être présent dans les milieux universitaires comme acteur global pour la paix.

« Rendre le monde meilleur avec le service rotarien »

Par Serge Gouteyron

Paul Harris et ses amis ont réussi en 16 années (entre 1905 et 1921), à doter le Rotary d’une pensée et d’une culture propre à faire naitre l’espoir :

  • En faisant de l’éthique professionnelle une priorité
  • En faisant du respect de l’autre, une autre priorité
  • En améliorant autour d’eux  les conditions de vie
  • En prenant leur part dans la recherche de la paix.

Aujourd’hui, le Rotary s’adapte à de nouvelles circonstances et à de nouveaux comportements.

Plus que dans l’adaptation, nous devons être dans l’évolution et le changement pour être au plus près des idées et des préoccupations du temps comme Paul Harris et ses amis ont su l’être.

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

Certes, c’est une belle citation de Gandhi, mais c’est plus que cela pour nous rotariens.

La première génération de rotariens nous a appris la dimension éthique dans le monde des affaires et à construire des relations professionnelles et sociales sous l’égide de rapports loyaux et équitables.

Le service rotarien professionnel aujourd’hui doit prendre en compte ce qui fait notre qualité : une expertise dans l’accompagnement des jeunes, notre implication dans l’enseignement et les organisations professionnelles pour apporter une contribution pertinente à la stratégie mondiale pour l’emploi des jeunes qui est l’un des objectifs 2030 des Nations Unies pour le développement durable.

Servir avant tout. L’esprit de service, action et compassion que l’on reconnait aux rotariens vient de loin :

Du message d’amour originel – bien que laïcisé  puisque nous sommes une organisation non confessionnelle – portée par le désir de comprendre l’autre.

Il y a d’ailleurs eu dans le passé  une recommandation du Rotary International qui demandait à chacun de « savoir se mettre dans la peau des autres ».

« Je considère parfois le Rotary comme l’ébauche d’une philosophie de la vie et du travail pour atteindre le bonheur » a écrit Paul Harris en 1915.

Transformons la camaraderie en amitié, l’utopie en réalité, avec le bonheur d’aider autrui.

Depuis les premières toilettes publiques à Chicago en 1907 jusqu’au combat pour l’éradication de la poliomyélite en 1987, le service rotarien s’est imposé dans la société.

Et cela nous le devons à la Fondation Rotary dont nous avons fêté cette année le centenaire à la convention d’Atlanta.

Comment pouvons-nous accroître le service rotarien ?

En nous impliquant là aussi dans les objectifs des Nations Unies pour le développement durable :

  • Eliminer la faim c’est possible !
  • La pauvreté aussi, c’est possible !
  • Stopper les épidémies de Sida, de tuberculose, du paludisme, c’est possible !
  • De l’eau potable, de l’énergie, internet partout, c’est possible !
  • Savoir lire, écrire, compter partout dans le monde, c’est possible .

La méthode de travail doit s’inspirer de la réussite de l’initiative PolioPlus. Le Rotary peut être à nouveau à l’origine de partenariats institutionnels d’envergure sur les principales problématiques.

Le Président Ian Riseley imagine que notre organisation retiendra une 7ème priorité stratégique. Celle de la protection de la planète.

C’est tant mieux car c’est ce que la jeunesse attend du Rotary.

Le service rotarien depuis 1921 est indissociable de la recherche de la paix. Nous avons développé un plaidoyer intense pour la paix jusqu’ici avec les centres pour la paix.

Il y a dans les objectifs des Nations Unies pour le développement durable, un objectif qui nous correspond bien :

« Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques justes » et j’ajouterai fraternelles.

Je crois que nous avons l’expérience et l’esprit pour être un acteur reconnu dans la réalisation de cet objectif.

Grâce aux comités interpays : 300 aujourd’hui aptes à se consacrer à l’amitié entre pays à la compréhension mutuelle et à la résolution des conflits

Grâce aux centres pour la paix et à plus de 1000 ambassadeurs travaillant principalement dans les institutions internationales, les ONG  et les gouvernements

Grâce à un rôle accru des représentants du Rotary dans les institutions internationales à l’ONU, à l’UNESCO, à la FAO, au Conseil de l’Europe, à l’Union Africaine, à la Ligue Arabe, à l’Union Européenne, à l’organisation des Etats américains ….

Par exemple en créant à l’initiative de clubs ou de districts des chaires pour la paix associées à des centres de recherches  dans les Universités comme cela se fera à l’Université Catholique de Lille à la rentrée prochaine , puis à Ottawa, Bangalore, Washington, Yaoundé, Buenos Aires

Le service rotarien a contribué à rendre le monde meilleur par sa vision de la société, ses valeurs et ses actes.

Nous le devons aux 6 générations de rotariens qui ont nourri et fait prospérer une culture rotarienne dont nous sommes les héritiers.

Dans ce temps d’interrogation, je pense que cette culture et le service rotarien renferment encore les clefs de notre futur.

Les Comités Interpays : Vecteur de Paix et de Prospérité

Extrait du message de Cyril NOIRTIN, Vice-Président du Conseil Exécutif des CIP, au symposium des CIP organisé en Tunisie le 6 avril 2017

En 1950, une poignée de Rotariens allemands et français réunis à Strasbourg, marqués par la guerre, ont fait le pari de sortir de la tragédie par l’intelligence. Ils ont créé le premier Comité avec une seule volonté : la réconciliation entre leurs deux pays.

Depuis presque soixante-dix ans, les comités interpays du Rotary constituent une force d’appui pour faire progresser l’entente par la compréhension réciproque, par le respect des droits humains.

Que ce soit par la mise en œuvre de relations de proximité par les jumelages, les échanges amicaux, les échanges de jeunes, par la réalisation d’action humanitaire ou encore par la création de nouveaux clubs, chaque comité a sa spécificité de contribution à la paix.

Grâce à l’enthousiasme et à l’engagement des coordinateurs, mais aussi et surtout des présidents et membres des sections nationales, la présence des CIP au sein du Rotary International est devenue une force vitale qui vient renforcer sa dimension historique de contribution à la paix mondiale.

Les comités interpays avec leur structure simple et flexible ont construit des ponts d’amitié. Ils ont étendu le service du Rotary et porté des actions de grande envergure dans les 6 axes stratégiques de la Fondation dont particulièrement la prévention et la résolution des conflits.

Bien que reconnus comme une action Rotarienne, les comités interpays ne sont pas sous le contrôle du Rotary International qui n’en assure donc ni le financement, ni le développement.

Pourtant, je suis convaincu que le rôle que les CIP sont appelés à jouer dans les activités du Rotary connaîtra un développement extrêmement intéressant au cours de ces prochaines années.

En effet, les actions de nos différentes sections sont estimées et appréciées par tous ceux qui en bénéficient. Dès lors, les comités Interpays doivent se considérer et être considérés comme un programme important du Rotary International.

Dans les prochaines années, il faudra poursuivre le développement des sections des CIP. Cela passera par le renforcement de la communication institutionnelle des Comités Interpays ainsi que par une meilleure information et formation sur nos actions et les programmes mis en œuvre par les CIP. Cela se fera aussi par le renforcement de nos liens avec le secrétariat et les dirigeants du Rotary International pour qu’ils reconnaissent les CIP comme un acteur majeur du Rotary pour les initiatives en faveur de la paix.

Nous devrons également encourager la création de nouveaux CIP et notamment dans les régions du monde où le programme est encore peu présent.

Si nous voulons impulser une dynamique et valoriser l’image de nos clubs comme acteurs de terrain, nous devrons aussi développer, promouvoir et nous impliquer fortement dans des actions comme les initiatives de paix en Méditerranée, dans les Balkans ou sur le continent africain.

Ces projets démontreront de façon exemplaire comment le Rotary International, à travers les comités interpays peut contribuer non seulement à la paix dans le monde mais aussi et surtout à atteindre les objectifs du développement durable que se sont fixés, par l’intermédiaire de l’ONU, les nations du monde.

Message de vœux

Par Serge Gouteyron

Saluons, en ce début d’année, l’entrée en fonction de M. Antonio Gutteres comme Secrétaire Général des Nations Unies.

Elu à l’unanimité des pays membres (ce qui est exceptionnel), ancien 1er  ministre du Portugal et ancien haut-commissaire aux réfugiés, Antonio Gutteres tout comme son prédécesseur M. Ban Ki Moon est un ami du Rotary.

Rappelons, parce que nous en sommes fiers,  que le Rotary a participé à l’élaboration de la charte des Nations Unies et qu’il organise chaque année au siège de New York un séminaire d’échanges et de réflexion très suivi.;

Certes nous trouvons très insuffisante l’action du Conseil de Sécurité pour prévenir la guerre ou maintenir la paix dans le monde. Une réforme de son fonctionnement est nécessaire mais difficile à définir et encore plus à mettre en œuvre face aux grandes puissances et à leur droit de véto. Ce sera pourtant  l’un des objectifs du nouveau Secrétaire Général.

Il est en revanche un domaine dans lequel les Nations Unies réussissent bien si l’on en juge par les progrès considérables accomplis ces 15 dernières années dans le développement.

Les objectifs du millénaire ont été atteint à 50% dans l’éducation (scolarité des enfants et des filles – illettrisme), l’eau potable, la santé (sida, paludisme, mortalité infantile)

Pour autant, les 17 objectifs 2030 des Nations Unies pour le développement durable sont le nouveau défi de l’humanité. Parmi ceux-ci, j’aimerai citer le 16ème :

« Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques, justes » et ajoutons «  fraternelles ».

Parce qu’il résume bien l’ambition des Nations Unies, une ambition que partage  le Rotary International.

Toutefois, pour y parvenir vraiment, le Rotary (figure intellectuelle et morale), témoin de l’histoire récente devra organiser ses programmes dans ce but.

Mais l’essentiel sera de constituer un  grand partenariat sous l’égide des Nations Unies avec la société civile et les ONG ayant une couverture internationale, chacune s’inscrivant dans son domaine d’expertise (une  initiative du type de celle que nous avons réalisée pour éradiquer la polio).

A ce titre, le Rotary deviendrait le partenaire privilégié de l’ONU.

Une chaire universitaire pour la paix à Lille

Par Serge Gouteyron

Le club de Lille Nord Nouveau Siècle (district 1520) a signé le 14 décembre 2016 une convention de partenariat avec la Fédération internationale des Universités Catholiques (la FIUC) visant à ouvrir à l’automne 2017  une chaire pour la paix à la faculté de droit de  Lille.

Cette chaire aura pour mission d’identifier les conflits ou les atteintes à la sécurité des personnes et des Etats et d’émettre des propositions pour créer les conditions d’une paix durable (réflexions autour de « hot spots globaux » susceptibles d’affecter l’humanité).

MM. Roche (FIUC), Astier, Guiset (RC Lille Nord Nouveau Siècle),
Gouteyron (PRIVP et représentant du Rotary à l’Unesco)
M. Mabille secrétaire général (FIUC) était en déplacement

Les rotariens de par leur culture : professionnelle (déontologie et éthique), leur culture du service (comprendre l’autre et la devise servir d’abord) et  par leur plaidoyer pour la culture de la paix (depuis 1921) sont à même par leur pensée, leurs valeurs et leurs actes de contribuer, là où ils se trouvent, à la cohésion culturelle et sociale du pays – ce qui est un préalable pour la paix.

Cette chaire s’inscrit pleinement dans le préambule de la charte des Nations Unies et dans  l’acte constitutif de l’Unesco : « C’est dans l’esprit des hommes qu’il faut élever les défenses de la paix – l’incompréhension mutuelle conduit à la guerre – la dignité de l’homme dépend pour beaucoup de la  diffusion de la culture et de l’éducation pour tous – la paix doit être établie sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité ».

La chaire pour la paix sera à la fois une formation et un enseignement (master ou certificat) , un centre de recherche (données, lieu de mémoire) et un « think thank » (échanges avec les partenaires).

Déjà nous pouvons dire que des chaires de même nature seront constituées dans le réseau de la FIUC au Canada (Ottawa), aux USA (Washington), au Cameroun (Yaoundé) et d’autres très probablement, car les contacts sont déjà bien avancés,  en Inde, Sri Lanka et Bangladesh, au Mexique et dans un pays d’Amérique du Sud.

Le titulaire pressenti pour diriger cette chaire est le professeur Peter Wallensteen : personnalité star de l’Université d’Uppsala dans la résolution des conflits – une science nouvelle, encore peu développée, mais pourtant, tout indique qu’elle va jouer un rôle clé dans l’avancement de la paix.

Certes, il reste beaucoup de travail d’ici à l’automne 2017 : finaliser les conventions de partenariat, définir exactement les contenus et le tronc commun  d’enseignement dans chaque université avec la sensibilisation des clubs rotary autour de ces mêmes universités,  établir le budget et le financement, installer le comité de pilotage…

Nous pouvons saluer et féliciter le club de Lille Nord Nouveau Siècle pour cette remarquable initiative (complémentaire de celle des Centres pour la Paix) qui permet aux idées rotariennes de s’inscrire un peu plus dans la vie de la cité et de prendre aussi leur part dans la réalisation d’un des  objectifs 2030 des Nations Unies :  promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et justes.

Construire la paix avec le Rotary

Par Serge Gouteyron

Le 4 avril 2015 à la maison de l’UNESCO à Paris, les rotariens ont réaffirmé leur engagement pour faire vivre la paix civile à travers la culture du Rotary, celle qui induit les comportements loyaux et équitables, le respect des droits humains, la compréhension de l’autre, le progrès économique et social durable et une gouvernance éthique.

Séminaire du Comité interpays France Etats Unis le 1er octobre 2016 Ecole Militaire à Paris

Séminaire du Comité interpays France Etats Unis le 1er octobre 2016
Ecole Militaire à Paris

Tous éléments qui forgent la cohésion sociale d’un pays, préalable à la paix.

Le plaidoyer des rotariens pour la paix a débuté en 1921, lorsque le Rotary International a adopté son 4e but « l’aide à l’avancement de la paix ».

  • Le Rotary a contribué et s’est impliqué dans la création d’institutions internationales, capables de garantir la paix, comme l‘ONU et l’UNESCO
  • Dans le même temps, le Rotary lançait en interne  le programme des comités interpays afin de promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques.
  • Toujours dans cette période, le Rotary a mis en place des programmes spécifiques pour les jeunes pour les préparer à leur rôle futur de leaders.
  • Puis, grâce au développement des clubs sur le terrain, le Rotary et sa Fondation ont concentré leurs efforts à travers « la paix par le service » avec comme domaines prioritaires l’éducation pour tous et la lutte contre l’illettrisme, l’eau potable partout, le développement économique local pour lutter contre la faim et la pauvreté, la prévention et la résolution des conflits, le traitement des maladies, la santé de la mère et de l’enfant et l’éradication de la poliomyélite.

Ce n’est pas un hasard si ces programmes rejoignent les objectifs du développement de l’Organisation des Nations Unies.

Plus récemment, la création des centres d’études pour la paix a permis de former un millier  de jeunes ambassadeurs pour la paix.

Et aujourd’hui, alors que les sites du patrimoine mondial de l’Unesco nous confrontent au génie humain, comment ne pas envisager un réveil des consciences.

Mais dans l’immédiat, pour répondre aux menaces grandissantes contre la paix, le Rotary International fort d’un réseau amical de 1 200 000 membres dans 34 0000 clubs, apolitique et non confessionnel, se doit de renforcer son influence dans la société.

Car, sa pensée, ses valeurs, ses actes sont des atouts  pour la construction d’une paix durable.

 

Préface au document de synthèse
« Préservation du patrimoine mondial : un instrument de paix ? »

 

 

 

De la promotion à la construction de la paix avec les ONG

Par Cyril NOIRTIN,
Représentant du Rotary International à L’UNESCO

Dans le cadre des directives qui régissent le partenariat entre l’UNESCO et les ONG en relation officielle, il est prévu la tenue de « forums internationaux des ONG » traitant des thèmes prioritaires du programme de l’UNESCO.

Ces forums sont organisés par le Comité́ de liaison ONG-UNESCO en étroite coopération avec le Secrétariat de l’UNESCO et avec la participation active des ONG partenaires.

Le Rotary International, membre actuel du comité de liaison et représenté à l’UNESCO par Serge Gouteyron et Cyril Noirtin, a été l’un des organisateurs du 6ème Forum qui s’est déroulé les 3 et 4 novembre 2016 à Querétaro au Mexique.

Les membres du comité d'organisation du Forum

Les membres du comité d’organisation du Forum

Après avoir traité de l’éducation, de l’accès à l’eau en Afrique, du rôle de la jeunesse dans la sauvegarde du patrimoine culturel matériel et immatériel, du rôle des femmes dans la lutte contre la pauvreté et du rapprochement des cultures, ce 6ème Forum avait pour thème « De la promotion à la construction de la paix avec les ONG ».

Il a rassemblé plus de 600 participants représentant une cinquantaine d’ONG internationales en relations officielles avec l’UNESCO mais aussi des ONG nationales et locales qui œuvrent au développement d’une culture de la paix tous ensemble et à tous les niveaux.

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Ces deux jours de présentations et de débats ont permis de mettre en lumière des expériences significatives de la promotion et de la construction de la paix par les ONG.

Les nombreuses actions qui sont menées par les représentants de la société civile adressent l’un des défis principaux : mieux dialoguer, se comprendre, partager avec et entre cultures et civilisations différentes.

Aussi, lorsque nous avons commencé, il y a un an, à travailler sur ce forum, notre volonté était de permettre au plus grand nombre d’ONG de contribuer à la préparation du programme et notamment de faire participer les ONG qui n’ont pas de représentant permanent au siège de l’UNESCO à Paris.

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Nous avons donc mis en place une plateforme Internet de discussion.

Le résultat a été bien au-delà de nos espérances, tant sur le plan de la diversité des contributions que sur la qualité et la densité des réflexions.

Plus d’une centaine d’ONG ont participé aux discussions en ligne sur une ou plusieurs des thématiques qui étaient proposées en donnant leur point de vue et en réagissant aux autres messages.

Le programme du forum s’est organisé autour de 3 thèmes :

  • L’éducation : le chemin pour une paix durable
  • L’engagement des jeunes pour la paix
  • Culture et Sport : outils pour la paix

Parmi les différentes sessions, une table ronde fut organisée sur le thème de «L’enseignement supérieur : de la recherche à l’action» avec pour intervenant, Ed Futa, ancien Secrétaire Général du Rotary International.

Intervention d’Ed Futa, ancien Secrétaire Général du Rotary International lors du panel sur l’enseignement supérieur présidé par Cyril Noirtin

L’action que mène l’UNESCO et de très nombreuses ONG à travers le monde pour « Construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes » nécessite que nous soyons en capacité à innover et donc à proposer des solutions novatrices pour faire face aux trop nombreux conflits, souvent de longue durée, et devant la montée des crises humanitaires qui souvent en découle. Nous devons en comprendre les origines et être en mesure de proposer des stratégies pour prévenir toute forme de radicalisation et de haine.

Le rôle de l’enseignement supérieur et de la recherche dans les domaines de la paix et de la résolution des conflits ou plus généralement d’ailleurs, n’a jamais été aussi pertinent.

Nos centres du Rotary pour la paix sont un de nos programmes phares. C’est un programme de partenariat universitaire qui offre une formation innovante, l’étude et la pratique dans le domaine de la paix et de la prévention des conflits.

Plus de 800 nouveaux acteurs pour la paix ont été ainsi formés ces 10 dernières années et 50% des jeunes proviennent de pays en voie de développement.

Les participants à ce Forum de Querétaro ont conclu que, vue toute l’importance de l’éducation dans l’édification de la paix et surtout du rôle de la jeunesse en tant qu’acteur véritable du changement positif, il pourrait être envisagé de créer un réseau de la jeunesse pour une culture de la paix grâce à l’utilisation des réseaux sociaux.

Intervention de Stéphane Nze-Nguema, membre du Rotaract de Librevillel ors du panel sur l'engagement des jeunes pour la paix

Intervention de Stéphane Nze-Nguema, membre du Rotaract de Libreville lors du panel sur l’engagement des jeunes pour la paix

Ce réseau aurait pour objectif la coordination des activités des organisations de jeunesse et d’intégrer les priorités des jeunes et leur participation effective dans la mise en œuvre des objectifs du développement durable tout en renforçant leur expertise et leurs compétences dans le domaine de la paix.

L’engagement du Rotary International dans l’organisation de cette conférence s’est inscrit dans la continuité de l’action que nous menons au quotidien sein de l’UNESCO pour construire un monde de paix. Cet engagement a été d’ailleurs reconnu par les ONG partenaires de l’UNESCO qui nous ont élus pour deux mandats au comité de liaison ONG UNESCO afin de représenter les intérêts de la société civil auprès de l’Organisation.

Comme avec l’ONU et d’autres organisations inter-gouvernementales, le partenariat entre le Rotary et l’UNESCO s’est considérablement renforcé. Notre collaboration a pu ainsi progresser de manière graduelle et elle bénéficie encore plus qu’avant d’une relation forte.

Nous avons la même vision, les mêmes objectifs et des programmes semblables. Nous partageons la même philosophie. Nous défendons l’éducation. Nous sommes l’un et l’autre des avocats de la diversité culturelle. Nous sommes convaincus que le dialogue des cultures est source de tolérance et de respect.

Nous devons poursuivre et intensifier nos actions avec l’UNESCO et notre participation dans ses programmes car le Rotary International doit se considérer et être considéré comme un membre important de cette Société civile.

Cela est essentiel pour que le Rotary conserve la place qui lui revient et continue à faire valoir, aussi à l’UNESCO, les principes rotariens au service de la paix, de la compréhension et du respect entre les peuples et les nations, conformément à notre vision partagée de la culture de la paix.

Cyril Noirtin en compagnie de représentants du comité de liaison ONG/UNESCO et de responsables du secrétariat de l'UNESCO

Cyril Noirtin en compagnie de représentants du comité de liaison ONG/UNESCO et de responsables du secrétariat de l’UNESCO