LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Le Rotary et les objectifs 2030 des Nations Unies pour un développement durable

Par Serge GOUTEYRON

C’est un enjeu essentiel pour l’humanité que les objectifs 2030 des Nations Unies pour le développement durable soient atteints.

Et cela ne pourra se réaliser que grâce à  l’engagement des grands acteurs de la société civile.

Dans ce contexte, la contribution des rotariens peut être déterminante.

Les clubs et les districts conduisent déjà nombre d’actions sur le terrain :

  • pour réduire de moitié la pauvreté,
  • éliminer la faim et la malnutrition,
  • arrêter les épidémies de Sida, de tuberculose, de paludisme, Les maladies tropicales, permettre l’accès aux soins et à l’assurance santé pour tous,
  • garantir une éducation de qualité et à l’apprentissage tout au long de la vie,
  • garantir l’accès à ‘eau potable et l’assainissement pour tous.

De par les valeurs que nous portons pour,

  • œuvrer à l’égalité des sexes, à l’autonomie des femmes et des filles, des personnes handicapées,
  •  mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes,
  • réduire les inégalités entre pays et de faire en sorte que les villes soient ouvertes à tous.

Comme professionnels, nous soutenons les efforts pour une croissance économique d’au moins 7%, dans les pays les moins avancés et pour une industrialisation durable et un accès généralisé à internet.

Dans les objectifs 2030 des Nations Unies, la partie environnement et ressources naturelles renouvelables est très importante :

  • établir des modes de consommation et de productivité durable,
  • prendre des mesures d’urgence pour lutter contre les changements climatiques (et en particulier mobiliser 100 milliards de dollars dans les pays développés pour répondre aux besoins des pays en développement),
  • exploiter les océans et les mers de façon durable, préserver les écosystèmes terrestres.

Le président élu Ian Riseley fait de la protection de la planète (comme le past président Paolo  Costa en 1991) un thème fort de son année. Peut-être une nouvelle priorité stratégique pour notre organisation ?

Passer du plaidoyer à l’action pour la paix, mobiliser les moyens pour promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et justes (ajoutons fraternelles) : Etat de droit, lutte contre la corruption, la lutte contre les pratiques de pots de vin, garantir à chacun l’identité juridique, l’accès à l’information et renforcer le rôle des pays en développement dans la gouvernance mondiale.

Nul doute que les rotariens doivent s’impliquer au succès de ces objectifs et même être des leaders de la société civile en ce domaine comme leur histoire en témoigne.

Enfin, il s’agit de renforcer les moyens pour la coopération internationale : mettre en œuvre un partenariat mondial grâce aux 0.70% du PIB d’aide internationale,  avec des partenariats multipartites (comme nous l’avons fait avec l’initiative Polio Plus).

Dans tous les cas, un immense chantier dont les résultats contribueront à une meilleure cohésion culturelle et sociale des pays, un préalable pour la paix entre les citoyens.

Y prendre notre part renforcera l’identité et l’influence du Rotary.