LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Lettre au Poliovirus

Par Bernard Descampiaux

 

Extrait du livre de Bernard Descampiaux « Lettres aiguës et accents graves »

 Fallait-il que tu sois zélé à ce point ?

Les temps sont difficiles en 1959. Je suis cerné de toutes parts. Mauvais élève qui n’arrive pas à la cheville de son frère, j’engage une dégringolade intérieure, qui me conduit vers des gouffres de terreur face à ma vie en « capilotade ». Personne ne semble à même de comprendre mes appels de détresse silencieux. Je dissimule tout sous mon masque de clown, imitant Fernand Raynaud et Robert Lamoureux.

Mes parents sont des grands, sans cesse occupés ailleurs par ce qui est vraiment important dans la vie, c’est-à-dire le travail incessant, mais aussi le travail permanent, et sans doute encore le travail ininterrompu, hormis la nuit (mais tout le monde dort) et le temps des repas (mais chacun parle encore travail, dossiers, clients…).

Un enfant aime qu’on prenne soin de lui. Je suis pareil aux autres. Quand je suis malade, maman me soigne tendrement. Alors pourquoi pas ! Je me spécialise dans les grands classiques du type grippes, angines, otites, et lorsque l’infection tarde à venir je chauffe le thermomètre sur le radiateur (attention à ne pas le faire claquer). J’ai aussi mangé du savon (c’est dégueulasse !) mais cela n’a pas donné les résultats escomptés.

C’est aussi qu’il me faut absolument tout tenter pour ne pas être obligé de me rendre à l’école, cet horrible endroit de plus en plus angoissant et qui me donne la nausée.

En ces temps tristes de novembre, à quelques semaines de mes douze ans, faut-il monter d’un cran, être encore plus malade ? On ne choisit pas ce qui vient. Et c’est toi qui te pointes, petit poliovirus, minuscule mais efficace, capable de paralyser en quelques heures et d’affoler l’environnement familial pour autre chose que mes notes scolaires.

Au début, tu te fais discret, pour ne pas dire courtois. Je ne sais plus remuer le gros orteil. Je dis à mon père :

– Papa, je ne sais plus bouger le gros orteil.

Il a ri. Il s’étalait dans son fauteuil, les pieds sur une chaise, tirant sur sa pipe. C’était le soir, après le repas. Mon frère aussi a ri. Il est déjà chez les grands. Il rit comme les grands.

Je n’ai rien dit à ma mère. Pourquoi ? Je ne sais pas. Le gros orteil c’est sans doute une histoire d’hommes. Une histoire de muscles, de force, de virilité sans doute. Peut être qu’elle n’aurait pas ri, qu’elle se serait arrêtée de courir partout, qu’elle aurait pris mon pied :

– Alors, qu’est ce qu’il raconte ce gros orteil ? Il joue les petits paresseux ? Il est endormi ?

Peut être que j’aurais ri aussi.

Le lendemain soir, plus personne ne riait. Le médecin était venu. Celui de famille. Celui en qui on a confiance, qui connait tout le monde depuis si longtemps. Qui soigne si bien.

Il ne s’est pas comporté comme d’habitude. Il n’a pas rédigé la longue et belle ordonnance à l’encre bleue, au stylo plume, de sa belle écriture d’écolier appliqué, comme il le fait d’habitude, pour mes angines, mes otites, mes grippes, et toutes ces petites maladies dont j’ai pris la fâcheuse habitude. Il a juste laissé tomber son diagnostic verdict : « poliomyélite ».

Ma mère a dû faire répéter, faire préciser :

« Ce n’est quand même pas la paralysie infantile ? »

« Si Madame ! »

Ce soir-là je suis sorti de l’enfance sans le savoir. La légèreté, la vivacité, la sveltesse et la souplesse de mon corps, c’était terminé. Définitivement. Je venais d’entrer en lourdeur et en pesanteur. Je n’avais plus vraiment de corps. J’étais devenu une masse de chair flasque qu’il faudrait traîner toute la vie. Petit poliovirus, croyais –tu ainsi me rendre service ?

Je me couche encore plus ou moins valide pour ne jamais plus me relever comme avant. Malheureusement, je n’avais pas envisagé toutes les conséquences, les séquelles comme diront les médecins. Car tu as fait fort, tu t’es disséminé partout, remontant goulûment ma moelle épinière, te régalant de mes terminaisons nerveuses, les dévorant à belles dents, tu ne sais plus te maîtriser et tu en fais plus que nécessaire. Tu aurais pu te contenter de t’en prendre à quelques centres nerveux moteurs, sans pour autant les détruire comme tu l’as fait. La paralysie aurait alors été réversible ce qui ne fut pas le cas. De plus tu as salopé le travail, petit énervé écervelé, disséminant des séquelles au hasard, ne laissant rien totalement intact, ne détruisant rien intégralement. Tu compliqueras de beaucoup le processus de rééducation qui s’ensuivra.

Tu aurais pu ne pas t’acharner, régresser plus rapidement, m’éviter des complications qui me conduiront au bord du grand passage, parce que tu cherches à investir mes poumons. Après tout, tu étais plus vieux que moi puisque tu sévissais déjà 3 400 ans avant Jésus Christ… Ton grand âge et ton expérience me laissaient espérer une meilleure manière de s’y prendre. Moi, je n’étais encore qu’un jeune enfant qui parcourait des chemins hasardeux en s’imaginant y trouver plus d’affection.

Affection : ce mot à double sens, ce mot signifiant autant traumatisme qu’attachement. Comme un deux-en-un en quelque sorte …

L’UNESCO ET L’EDUCATION POUR TOUS

Par  Serge Gouteyron

L’éducation pour tous est la priorité du second mandat de M. Ban Ki Moon comme Secrétaire Général des Nations Unies.
Il a confié la mise en œuvre de ce programme planétaire à l’UNESCO.

Le programme « l’éducation pour tous » a été officiellement lancé à la conférence de Dakar en 2000 en présence de 164 pays.

Crédit: UNESCO/Poulomi Basu – www.efareport.unesco.org

L’origine, nous la trouvons dans les rapports déjà anciens d’Edgar Faure et Jacques Delors « apprendre à connaître, à faire, à être, à vivre ensemble » ou « l’éducation de base : un passeport pour la vie » ou encore « l’enseignement secondaire la plaque tournante de toute une vie ».

Le rôle de l’UNESCO est de proposer une vision, une ingénierie et un plaidoyer.

La vision se réfère à la mission historique de l’UNESCO, et à son acte constitutif « avoir le plein accès à l’éducation, au libre échange des idées et des connaissances » puisque l’Education joue un rôle fondamental dans le développement humain social et économique.

Credit: UNESCO/ Eduardo Martino

L’ingénierie de l’UNESCO consiste à aider les états à établir leur politique d’éducation, à leur fournir les moyens pour assurer leurs missions avec l’aide des instituts spécialisés de l’UNESCO, améliorer les contenus, utiliser les nouvelles technologies d’enseignement, promouvoir l’enseignement supérieur, renforcer la coopération en Afrique, développer l’éducation pour les filles, la protection de la petite enfance dans les Etats arabes ou le développement de la jeunesse en Afrique.

Cette ingénierie se retrouve dans le rôle des 123 commissions nationales et les chaires UNESCO ainsi que dans les 7000 écoles labellisées UNESCO dans le monde.

Le plaidoyer de l’UNESCO lui, est dans le pilotage même du programme, les conférences, la collecte des données, l’analyse des résultats et les propositions.

Le financement de ce programme se fait par les Etats mais aussi par le financement international qu’apportent en particulier les Etats Unis, les Etats Scandinaves le Japon et la Banque Mondiale (3 milliards et demi de dollars pour 52 pays)

L’UNESCO agit en partenariat avec les Organisations non gouvernementales et en particulier « l’International de l’éducation » et le Rotary International surtout sur la partie Alphabétisation et illettrisme (3 pays seulement sur les 52 auront atteint l’objectif du millénaire).

Nous entrons maintenant dans la planification 2014/2020 de « l’Education pour tous » et la conférence d’Incheon en Corée en 2015 établira un nouveau plan stratégique qui s’intégrera dans les nouveaux objectifs que va proposer l’ONU pour le développement social et économique du monde.

Constituer une « Initiative mondiale pour l’éducation » est une priorité pour l’avenir.

L’heure est à la coopération internationale des Etats, des Institutions et des ONG.

Le Rotary déjà largement présent dans l’éducation, serait un partenaire qui compte.

Note : Entretien que Cyril Noirtin et moi-même avons eu avec Mme Sabine Detzel, coordonnatrice à l’UNESCO pour « l’Education pour tous ».

Concours régional promotion de l’éthique professionnelle

Par Serge Gouteyron

Le district1670 a organisé le 10 avril dernier, la remise des prix du concours régional d’éthique professionnelle dans les locaux de la SKEMA Business School à Lille.

C’est Jean Noël Hannecart, past district gouverneur et ancien vice président du comité international du Ryla, organisateur depuis 3 ans de ce concours qui en rappelle les buts et l’intérêt pour les rotariens.

« Les prix décernés par le District 1670 ont été remis aux lauréats par Mme Monique Lecomte, gouverneur, au cours d’une cérémonie présidée par M. Serge Gouteyron, past vice-président du RI et à laquelle assistaient les représentants des établissements universitaires participants.

Le concours national est organisé par les 18 Districts français du Rotary en association avec la Conférence des Grandes Ecoles sous le patronage de l’UNESCO et s’adresse aux étudiants de niveau bac+3 à doctorants.

Au niveau régional, chaque District est invité à organiser son propre concours, les 3 premiers lauréats étant éligibles à participer au concours national.

Quel est l’objet et la forme du concours ?

Il s’agit de susciter et encourager la réflexion concrète des candidats sur leur engagement personnel dans la vision éthique de leur future vie professionnelle.

L’épreuve prend la forme d’un essai libre traitant de ce thème et se trouve dotée de deux prix régionaux de 1000 et 500€ par le district et de 2000€ au niveau national remis en Mai prochain dans les prestigieux locaux de l’UNESCO.

Au niveau national, 130 établissements universitaires étaient inscrits et plus de 700 étudiants ont présenté un essai.

Si l’on se réfère aux 10 600 visites comptabilisées sur le site web du concours, on peut se réjouir de l’intérêt porté par le monde étudiant aux valeurs de l’éthique professionnelle.

Au niveau de notre District 1670, 12 Etablissements universitaires se sont inscrits cette année et 15 étudiants ont concouru.

Pour mémoire, citons l’EDHEC, l’Ecole Centrale de Lille, l’Ecole des Mines de Douai, ICAM, l’Institut Supérieur d’Agriculture, SKEMA, IESEG, le Centre de Formation Professionnelle des Avocats…

Le 1er prix régional de 1000€ fut décerné à Olivia Bruneau, étudiante à l’ISA, pour son essai « Au-delà des mots, l’éthique qui se vit ».

La réflexion de la candidate consistait à analyser, à travers un exemple concret de gouvernance entrepreneuriale, comment se vit la cohérence entre valeurs éthiques, comportement et réalité, ceci à la fois au niveau interne et externe de l’entreprise.

Un second aspect était évoqué : comment concilier contexte concurrentiel, logique de l’actionnariat, innovation, performance, épanouissement de la personne et motivation.

Ces propos peuvent être condensés par « comment passer du Dire à l’Agir ».

S’appuyant sur le vécu d’une importante entreprise régionale à rayonnement national, l’essai repère 2 vecteurs essentiels :

• L’élaboration de la charte d’entreprise présentant la mission (la raison d’être), les ambitions (les grands défis au plan économique, au plan du métier et au plan social), les engagements (envers les salariés, les clients, les actionnaires, les fournisseurs) et les valeurs (les sources d’inspiration du comportement) de l’entreprise,

• L’exemplarité par rapport au système des valeurs défini des différents acteurs en cause.

Le second prix fut décerné à Jean-Baptiste Welsh, étudiant à SKEMA Business School, pour son essai « de l’éthique du vendeur à sa performance commerciale ».

Partant de l’idée que la vente a pour finalité de maximiser le profit de l’entreprise sans forcément augmenter le bien-être du consommateur, acte discutable du point de vue éthique et respect de l’autre, Jean-Baptiste trace le profil du vendeur éthique comme respectant un échange honnête et équilibré en vue du bien d’autrui conduisant à une vente « juste » et apportant au client un soutien à son développement.

Réflexion qui nous rappelle à nous rotariens la démarche d’Herbert Taylor.

En n°3 se place Paul-Marie de Latour, étudiant à l’IESEG, dont l’essai « le principe du Bien Commun en entreprise » a été retenu pour participer au même titre que les deux précédents au concours national.

Paul-Marie élabore sa réflexion sur une analyse différenciée des concepts « intérêt général » et « bien commun » en s’appuyant sur la doctrine sociale de l’église, la recherche du bien commun conduisant à développer un management de responsabilisation et de transmission de sens à l’action.

La lecture de ces réflexions témoigne de toute l’actualité et de la portée du critère des 4 questions et l’on peut constater à quel point la dimension professionnelle, axe cardinal du Rotary, est présente. »

La remise des prix du concours national est placée sous le haut patronage de la commission nationale de l’UNESCO qui se tiendra le 20 mai à l’UNESCO animée par l’organisateur du concours pour la France Roger Lelu.

Une petite précision : la qualité de la motivation des candidats n’a pas échappé à Ed Futa, ancien secrétaire général du RI et responsable général des représentants du Rotary auprès des institutions internationales puisqu’il a souhaité, lors de notre dernière réunion à Evanston, étudier la faisabilité d’une telle manifestation aux Nations Unies à New York.

A propos de la culture de la paix

Par Serge Gouteyron

La culture du Rotary s’est construite autour de la culture professionnelle (1905), de la culture du service (1907) et de la culture de la paix (1921).

Seize années après sa création, le Rotary avait atteint sa maturité et définit sa philosophie pour le siècle (en notant toutefois une prédominance alternée de l’une ou l’autre culture).

Les éléments constitutifs de la culture de la paix au Rotary tournent autour des valeurs que nous revendiquons et des actions que nous mettons en œuvre.

Des valeurs, nous distinguons celles que prônent l’organisation : Intégrité, Camaraderie, Service, Diversité et Leadership et celles issues des comportements personnels ( le critère des 4 questions) que sont la Loyauté et l’Équité.

Quant aux actions pour la paix, il s’agit surtout des efforts individuels propres à chacun pour faire reconnaître globalement les droits de l’homme à travers l’éducation, le travail , l’eau, l’environnement , le statut de la femme et des enfants, le combat contre la corruption (pacte mondial de l’ONU).

Ou plus pragmatique, d’agir pour le développement économique et social, grâce aux axes stratégiques : eau et assainissement – l’éducation , la prévention et le traitement des maladies – la santé de la mère et de l’enfant – la faim et la pauvreté – et la résolution des conflits (plan vision).

Tout en poursuivant nos programmes historiques pour la formation et l’épanouissement des jeunes et en comptant sur leur capacité d’impulsion pour introduire le changement.

Ces valeurs, ces comportements et ces actions sont autant d’atouts pour favoriser la cohésion sociale, première étape pour la paix.

En tant qu’organisation internationale, le Rotary a contribué fortement à l’établissement de la paix entre les nations par la compréhension mutuelle et l’amitié à travers les Institutions internationales, les comités interpays, les centres du Rotary pour la paix et les manifestations internationales.

Le Rotary entretient une relation étroite presque filiale avec les Institutions internationales intergouvernementales. Pour une part, à l’origine de la création de l’UNESCO et pour une autre part acteur très présent dans la rédaction de la charte des Nations Unies.

D’ailleurs la journée du Rotary aux Nations Unies à New York est depuis longtemps un rendez-vous annuel prisé. Nous avons eu en France la même expérience il y a 2 ans avec la conférence à l’UNESCO avec la participation du Président du RI, Kalyan Banerjee : « la culture de la paix, une vision partagée ROTARY/UNESCO ». Un autre rendez-vous de même nature, depuis 2 ans à Washington dans le cadre de l’organisation des états américains.

Ceci pour dire que la mission du Rotary auprès des Institutions internationales n’est pas une simple représentation mais au contraire un lieu privilégié pour comprendre et faire avancer nos idées et à chaque fois que nous le pouvons un lieu pour engager une collaboration.

De cette même veine pour la paix et l’amitié s’est constitué en 1950 le comité France Allemagne. Il s’agissait de restaurer les relations mises à mal par les 3 guerres et envisager l’avenir avec confiance. Aujourd’hui 250 comités agissent dans le cadre de relations bilatérales directes pour la compréhension entre 2 pays.

Fort de leur histoire et de leur dynamisme, les comités peuvent s’engager aujourd’hui concrètement pour la paix à travers des « initiatives de paix » en Méditerranée, dans les Balkans ou en Afrique et ailleurs.

Lorsque le Rotary a inscrit dans ses buts « l’aide à l’avancement de la paix », il n’imaginait sans doute pas que les « centres du Rotary pour la Paix » formeraient un jour un millier de jeunes qui travailleraient ensuite pour les institutions internationales, les gouvernements, les ONG….

Cela dit, voilà un domaine où nous pouvons également agir concrètement pour la paix en fédérant autour de nous les initiatives de résolutions des conflits dans le cadre d’un groupe d’action.

La culture de la paix au Rotary fait appel au respect et au partage. Elle est très éloignée des idéologies de souveraineté ou de religions.

La culture de la paix pour le rotarien , ce sont des valeurs, un comportement et des actions propres à inspirer une éthique de vie capable et de susciter l’adhésion, instaurer la confiance internationale et changer l’ordre des choses.

1000 Jeunes à l’UNESCO le 6 mars 2014

Par Cyril Noirtin

Le 6 mars, à l’occasion de l’événement « Education, sport et diversité culturelle – Nouvelles attitudes pour promouvoir les droits humains dans le monde », près de 1 000 jeunes de 18 à 35 ans ont assisté à cet événement original de sensibilisation aux droits humains organisé au Siège par le Comité de liaison ONG-UNESCO, une quarantaine d’ONG et le Secrétariat de l’UNESCO.

Organisé pour célébrer à l’anniversaire de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le 10 décembre 1948, il y a 65 ans, neuf projets en faveur des Droits de l’Homme développés par et pour les jeunes dans le monde, ont été présentés par leurs leaders, venus des 5 continents, dans des domaines aussi variés que le racisme et le sport, l’accès et la gestion de l’eau potable, la lutte contre la violence, l’apprentissage de la langue maternelle, ou encore la formation des femmes pour leurs droits dans un esprit d’équité et d’égalité.

Le thème du sport avait été placé est au cœur de cet événement pour montrer que cela peut être un accélérateur de mobilisation pour les droits humains, par des jeunes et avec les jeunes.

La présence exceptionnelle d’Andrea Agnelli, Président du Juventus Football Club, a permis d’illustrer fortement ce thème par la présentation de son projet mis en œuvre avec le Centre UNESCO de Turin : « Un coup de pied au racisme : joue avec moi ».

Cette manifestation fut également festive. En alternance avec la présentation des projets, différentes activités culturelles, toutes en relation avec la promotion des Droits de l’Homme, ont ainsi été offertes par des groupes parfois venus de l’étranger; danses, chants, musique, ont fait de cette journée, un évènement vivant pour ce 65e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la lutte contre toutes les formes de discriminations.

Comme l’a rappelé dans son discours Eric FALT, Sous-Directeur général pour les Relations extérieurs et l’Information du public de l’UNESCO, cette journée s’inscrivait dans le droit fil de l’action de l’UNESCO. Elle faisait écho aux priorités de la stratégie opérationnelle de l’organisation sur la jeunesse pour 2014-2021. Elle s’inscrivait également dans le cadre de la Décennie internationale pour le rapprochement des cultures (2013-2022), dont l’UNESCO est l’agence chef de file pour le système des Nations Unies et qui offre des opportunités pour aider les jeunes à renforcer le dialogue, partager leur vision de la paix pour tous, développer les compétences interculturelles nécessaires pour vivre ensemble dans nos sociétés mondialisées

Les porteurs de projet ont montré que les droits de l’homme ne sont pas seulement un concept mais bien une mise en pratique sur le terrain de projets concrets dans des domaines aussi variés que l’accès et la gestion de l’eau potable, le racisme et le sport, la lutte contre la violence, l’apprentissage de la langue maternelle, ou encore la formation des femmes pour leurs droits dans un esprit d’équité et d’égalité.

L’éradication de la Polio à l’agenda du Parlement Européen

Par Serge Gouteyron

Une table ronde de haut niveau sur l’éradication de la polio a été organisée le 29 janvier à Bruxelles au Parlement Européen avec le concours de tous les acteurs de l’initiative mondiale.

Bob Scott, président du comité international PolioPlus , Carol Pandak, Kris Tsau, Anna Rieder, les conseillers nationaux PolioPlus d’Europe : Koos Iseger (Pays Bas), Serge Gouteyron (France), Judith Diment (Royaume Uni, excusée), Bernard Rosen (Belgique), Peter Bundgaard (Danemark), Matti Honkala (Finlande) Jesus Maria Martelo Ortiz de Zarate (Espagne), Hildegard Dresssino (Allemagne), Gianni Jandolo (Italie) Michel Colmans (Belgique RI Union Européenne), représentaient le Rotary et sa Fondation assistés par le cabinet conseil APCO.

Cette table ronde était placée sous l’égide du groupe d’amitié du Parlement Européen avec le Pakistan. Elle était présidée par deux députés européens M. Sajjad Karim (Royaume Uni) et M. Gay Mitchell (Irlande).

En effet, s’il y a eu en 2013 une diminution des cas de polio au Nigeria et en Afghanistan – ce qui laisse penser que l’éradication est possible dès 2014 – ce n’est pas encore le cas du Pakistan.

M Andris Piebalgs, commissaire européen au développement honorait de sa présence cette table ronde. Bien au fait, il a rappelé que l’Union Européenne était le 6ème donateur avec 258 millions d’euros versés pour le Nigeria et 85 millions d’euros versés pour l’Afghanistan ces 7 dernières années.

Le Dr Hamid Jafari, Directeur des opérations à l’OMS et M. Peter Crowley, Directeur des opérations à l’UNICEF ont insisté sur les immenses progrès enregistrés ces dernières années :

  • l’Europe est libre de Polio depuis 2002
    (mais 55 000 personnes vivent en France avec des séquelles)
  • plus que 3 pays endémiques (Nigeria, Afghanistan, Pakistan) après avoir fait des millions de victimes, la polio est maintenant éradiquée en Inde (3 ans sans nouveau cas)
  • un seul virus circule (au lieu des 3 du début)
  • l’efficacité du vaccin bivalent
  • la couverture des enfants vaccinés dépasse maintenant les 85%

et ce n’est pas rien lorsque l’on sait qu’il s’agit de vacciner plusieurs fois, chaque année, 429 millions d’enfants de moins de 5 ans dans 70 pays.

En 2012, c’est 2 milliards 32 millions de doses de vaccin fabriqués par 6 laboratoires qui ont été ainsi distribués.

Depuis les assassinats tragiques du personnel de soins et bien que les chefs religieux aient lancé au Pakistan 30 fatwas favorables à la vaccination, le danger subsiste.

Certes cette année nous connaissons une dissémination du virus dans la corne de l’Afrique (Ethiopie, Soudan du Sud) et en Syrie, Israël, territoires Palestiniens mais nous disposons des moyens pour l’enrayer (sauf en Syrie).

Les 2 directeurs d’opérations ont également rappelé qu’il fallait absolument éradiquer la polio et non simplement la contrôler car alors le danger serait de voir surgir 10 millions de cas dans les 40 prochaines années. L’éradication accomplie, ce sera également 40 milliards d’euros d’économie sur les 20 prochaines années.

Les financements nécessaires à ce programme depuis le dernier sommet celui d’Abou Dhabi en mai 2012 sont en voie de réalisation sur les 4.5 milliards de dollars annoncés : 1.7 ont été versés, 2.8 sont en attente mais il restera tout de même un solde de 1 milliard de dollars à trouver !

Bob Scott sur ce point a demandé à l’Union Européenne de poursuivre ses efforts en octroyant 200 millions de dollars pour les 4 prochaines années.

Nous sommes la génération qui verra l’éradication devenir réalité. Mais rendons hommage à la génération précédente qui a osé lancer un tel défi.

La contribution du Rotary se situe à un peu plus de 1 milliard d’euros (la part des rotariens français y est de 12 millions d’euros) pour une dépense totale de 11 milliards à ce jour.

Aussi l’effort financier attendu des rotariens, cette année, représente 1 200 euros par club (1 500us dollars) et celui des districts 20% de leur FSD.

Rappelons que la Fondation Bill et Melinda Gates également présente à cette conférence double les dons du Rotary (clubs et Fondation).

Le Rotary est en passe de tenir sa promesse de laisser aux enfants un monde sans Polio.

A propos de la culture du service

Par Serge Gouteyron

« Servir d’abord » est devenu en 1950 la devise officielle du Rotary (proposée dès 1912). Elle illustre l’esprit de service qui anime les rotariens.

Un esprit de service tourné vers les autres et le Bien. Issu du message évangélique laïcisé puisque le Rotary est apolitique et non confessionnel.

Améliorer les conditions de vie partout dans le monde, accompagner les personnes en difficultés, permettre le dépassement de soi, aider à développer les attitudes éthiques, le respect, la dignité.

L’esprit de service, à lui seul, peut changer des vies. L’esprit de service au Rotary n’est pas une expression individuelle, c’est une force collective capable de jeter les bases d’un monde différent.

Des premières toilettes publiques à Chicago en 1907 jusqu’à l’imposante collecte, 80 ans plus tard, des premiers 100 millions d’euros pour l’éradication de la Polio (plus d’un milliard aujourd’hui), le service rotarien s’est accru au fur et à mesure de la montée en puissance de la Fondation.

Le Rotary et la Fondation ont choisi 6 axes stratégiques d’intervention. Ces 6 axes (parallèlement objectifs du millénaire des Nations Unies) font du Rotary – comme organisation privée de la société civile -un partenaire de choix pour les Institutions internationales.

Prenons l’eau et l’assainissement (en tête parmi les 6 axes des actions des clubs). Portés par un partenariat stratégique avec l’UNESCO IHE pour la formation d’ingénieurs, et le groupe d’action rotarien opérationnel Wasrag : les conditions de l’efficacité sur le terrain et la promotion de l’image du rotary sont ainsi réunies.

Nous pouvons avoir ce même type de réflexion dans l’Education : déjà nous nous accordons pour dire que l’éducation est la clef pour les progrès intellectuels du monde et donc son harmonie.

Quelles sont les données ?

Le Rotary est reconnu pour son expertise dans l’alphabétisation et l’illettrisme (1club sur 2 y est engagé).

Le Secrétaire Général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon a fait de « l’éducation pour tous » son objectif prioritaire et a confié à l’UNESCO le pilotage de ce programme.

L’idée d’une task force internationale avec l’UNESCO et les principales organisations partie prenante dans l’Education (dont le Rotary) vient immédiatement à l’esprit en tous cas un moyen pour accélérer les choses et résoudre les importantes inégalités éducatives.

Par exemple, l’Afrique Subsaharienne peine beaucoup (comparativement aux pays asiatiques) à rattraper son retard.

Nous savons aussi que cela ne vaut pas uniquement pour les pays en voie de développement, l’illettrisme représente en France entre 8 et 10%de la population.

Une action coordonnée y est urgente.

Des propositions de même nature pourraient être faites pour le développement économique, dans la lutte contre la pauvreté et la faim, dans la prévention et le traitement des maladies, la santé de la mère et de l’enfant avec en face pour chacun de ces axes prioritaires, un groupe d’action rotarien opérationnel.

Avec les axes stratégiques, nous sommes là dans l’image internationale du Rotary. Pour autant, le rôle du club est de répondre en priorité aux besoins identifiés localement (il y aura donc toujours plus d’actions dans la proximité et l’environnement du club).

Mais faire rayonner avec autant d’éclat cette double image à la fois internationale et locale est sans doute l’un de nos challenges.

Plus généralement, la question fondamentale du service dans la société est posée.

Car individualisme, corporatisme, gagnent du terrain, les valeurs rotariennes que sont l’humain, le collectif, le changement positif suscitent semble-t-il moins d’intérêt : (le bénévolat concerne 25%de la population).

C’est sûr que l’idéal rotarien aura plus de mal à prospérer.

Aussi les actions de plaidoyer pour le service, ses valeurs et ses défis sont aussi une mission du Rotary.

« Espoir en tête » : le succès des rotariens français

Par Serge Gouteyron

Comme 65 000 rotariens, amis et invités, j’ai assisté le 4 février dans l’une des 400 salles en France, à la projection en avant première du film «dans l’ombre de Mary » de la compagnie Disney sélectionné par « Espoir en tête » pour soutenir la recherche sur les maladies du cerveau.

« Espoir en tête » lancé à l’occasion du centenaire du Rotary sous la houlette des gouverneurs et de Bernard Attard, coordinateur, est devenu une action nationale pérenne par la vertu de ses gouverneurs successifs. L’enthousiasme et la volonté ont payé puisque « Espoir en tête » a atteint ses objectifs :

Soutenir une action économique et culturelle.

Rassembler une fois par an dans toute la France, les forces vives du Rotary dans une action nationale (de fait, la seule qui ait ce caractère, l’éradication de la polio étant elle mondiale).

Faire découvrir le Rotary d’une façon amicale – infos rapides – film et cocktail : 540 places ont été vendues à Valenciennes et sur les 364 présents, 65% étaient non rotariens.

Financer la recherche sur les maladies du cerveau : 40 appareils de haute technicité auront été sélectionnés par la Conseil stratégique de la Fédération et ont ainsi équipé les centres de neurosciences et fait avancer la recherche pour un montant de 7 millions et demi d’euros.

Toutefois, si « Espoir en tête » bénéficie d’une très bonne couverture médiatique locale, des idées nouvelles permettraient peut être de renforcer la notoriété nationale du Rotary comme promoteur de cette grande manifestation.

A propos de la culture professionnelle

Par Serge Gouteyron

Comme rotariens, nous sommes engagés dans un réseau socio professionnel, international et amical.

Si habituellement les membres d’un réseau partagent des intérêts économiques, pour nous, il s’agit d’abord de partager des valeurs.

Et parmi ces valeurs, la camaraderie n’est pas la moindre, car être en mesure d’associer les qualités d’expertise de son métier dans un environnement amical est très certainement l’une de nos grandes forces.

Dans le réseau que forment les 1 200 000 membres et leur famille, la relation de confiance est un acquis préalable. Les liens privilégiés implique l’écoute de part et d’autre tandis qu’une approche commune efface les particularités de chacun.

Une question récurrente agite les rotariens. Doivent-ils s’entraider professionnellement ? (c’était l’un des grands débats des débuts du club de Chicago mais tranché très vite).

Certes la réponse ne peut être que personnelle et dépend du libre arbitre de chacun mais les réseaux sociaux spécialisés, les clubs de « professionnels » nous invitent de plus en plus à considérer cela.

Parmi les valeurs, deux émergent car elles jalonnent l’histoire du Rotary. Il s’agit de la loyauté et de l’équité. Deux qualités dont nous devons faire preuve à l’égard de tout interlocuteur qu’il soit producteur, client, usager ou salarié.

Pour les rotariens, « leur profession leur procure l’occasion de servir la société » et depuis l’origine le domaine prioritaire que nous avons choisi est celui des jeunes avec des programmes pour les accompagner dans leur orientation et leur métier et les préparer à leur leadership futur.

Les clubs français y sont particulièrement actifs dans ce domaine.

Mais nous pourrions aller au delà et se doter de grands programmes professionnels dans le cadre de partenariats avec le secteur de l’Education. Nous sommes compétents et légitimes pour être opérateur dans la promotion de l’enseignement technologique et professionnel ou dans l’apprentissage. De même pour établir des relations étroites avec l’Université et les Grandes Ecoles (avec lesquelles nous sommes déjà partenaires dans le remarquable concours d’éthique professionnelle).

En tous cas, il nous faut rechercher un programme révélateur de notre identité.

L’originalité du Rotary comme organisation de service se trouve dans l’un des objectifs préconisé par Paul Harris et ses amis lors de sa création : ouvrir la voie à des relations professionnelles saines. Un président du Rotary, Raymond Havens poursuivant la réflexion à son terme ultime ira jusqu’à demander que « la déontologie professionnelle soit la fondation de la civilisation universelle ».

Pour autant et très loin d’instaurer un ordre moral, les rotariens sont en mesure, et peut être les seuls, à inciter à la réflexion et à la prise de conscience pour que le respect des critères déontologiques des professions rejaillissent dans les relations professionnelles et donc sur la cohésion sociale.

Il serait nécessaire pour cela de définir les critères faisant consensus dans les domaines comme le droit, la médecine, les sciences, la gestion, les finances. Ce travail de réflexion pourrait être confié à un groupe d’actions rotarien représentatif.

Etude pour laquelle l’UNESCO qui poursuit une démarche similaire dans les relations entre pays pourrait être le partenaire référent.

Une utopie ?

Mais quoiqu’il en soit du futur, les leaders professionnels que sont les rotariens se doivent de faire vivre leur réseau et d’y témoigner, avec force, des 3 valeurs que sont la loyauté, l’équité et l’amitié et ce serait déjà un profond changement pour la société

Vers le Rotary du 21ème siècle

Par Jacques di Costanzo
Administrateur du Rotary International 2012-14 


L’Institute de Monaco a eu lieu du 8 au 10 novembre 2013, il comportait 564 inscrits, 23 pays d’Europe et d’Afrique et 49 districts. Il a été précédé par le GETS, du 5 au 7 novembre et par le séminaire TRF le 7 novembre. Le thème général était : « Vers le Rotary du XXIème siècle ; au-delà des frontières ».

Ce thème a fait l’objet de quatre tables Rondes dont les sujet étaient :
1- Optimisation de la contribution de chaque pays pour atteindre les buts du Rotary ;
2- Le club service du XXIème siècle ;
3- Les jeunes générations ;
4- leadership et recrutement-fidélisation.

Les travaux de ces tables rondes étaient alimentés par les conclusions de 2 groupes de réflexion, Européen (animé par le PDG Gwenaël de Bergevin, D 1650) et Africain (animé par le PDG Mohamed Ghammam, D 9010), créés en juillet 2012.

La synthèse de l’ensemble des réflexions et débats a permis de dégager trois grandes options qui peuvent se résumer ainsi :

1- Régionaliser : c’est-à-dire regrouper plusieurs zones ayant le même contexte économique, culturel et social afin d’exploiter au mieux les spécificités de chaque pays et d’en optimiser la contribution pour atteindre les buts du RI.

2- Moderniser les clubs : il s’agit, en effet, d’entrer de plain-pied et le plus rapidement possible dans le XXIème siècle, essentiellement caractérisé par la progression exponentielle et désormais incontournable, des moyens de communications utilisés, en priorité, par les jeunes générations.

Ceci implique plusieurs réformes structurelles :

a. La mise en place d’un modèle universel de club utilisable à l’échelon de la planète, quel que soit l’environnement.

b. La constitution de « clubs en réseaux » par média sociaux. Formidables moyens de communication, de formation, de recrutement et de projets communs.

c. Favoriser le leadership des jeunes générations dans les clubs existants et par la création de clubs « jeunes générations » qui, intuitivement mais sur des bases traditionnelles, construiront le Rotary du futur.

3- Simplifier la Gouvernance : dans le concept d’une régionalisation, qui réduit l’hétérogénéité et la dispersion du système, une simplification de la Gouvernance paraît s’imposer en vue d’une plus grande efficacité.

Ainsi peuvent-être envisagés à deux niveaux :

a. Du RI : un modèle général à 3 dimensions avec :

i. Un Conseil Central,

ii. Une Région,

iii. Un Bureau de Coordination Régional.

b. De la Région : un modèle régional à 3 composantes avec :

i. Un Conseil Régional

ii. Une Fondation Régionale.

iii. Un Plan Régional Effectifs et Plan Régional Stratégique

Proposition au Board de modèle Européen :

1- Les arguments : l’Europe est constituée de 44 pays qui représentent 27,6% de la population rotarienne mondiale, avec une homogénéité de culture, d’environnement socio-économique, de mentalités et des objectifs identiques.

2- Plan d’action : en fonction des conditions locorégionales pourrait-être envisagé :

a. En Juillet 2014 : une étude pilote avec 10 pays (France, Allemagne, Autriche, Italie, Espagne, Portugal, Suisse, Belgique, Luxembourg, Pays Bas)

b. En Juillet 2017 : une extension aux 28 (CEE) puis au 44 pays de l’Europe rotarienne.

3- Critères d’évaluation : ils sont nécessaires, à la fois, pour évaluer le bien fondé d’un tel dispositif et avant une éventuelle extension de son application. Les critères d’évaluation seraient les suivants :

a. Impact des actions en termes de pertinence, de portée sociale et médiatique.

b. Augmentation significative et durable des effectifs ; l’un des critères absolus, reflet du fonctionnement optimal des clubs.

c. Contribution à la Fondation ; elle devrait être d’autant plus importante que les Rotariens de la zone se sentiraient beaucoup plus concernés par une redistribution des fonds dans des projets locorégionaux.

d. Image Publique ; la perception de l’image publique du RI devrait rapidement s’améliorer du fait d’actions mieux ciblées dans le contexte socio-économique de la zone concernée.

En conclusion :

Pour répondre aux impératifs du XXIème siècle, une modernisation du RI s’impose à court terme ; elle devrait porter, à la fois, sur ses structures et son fonctionnement général à l’échelon planétaire. La répartition en zones, véritables « unités fonctionnelles homogènes » paraît une solution efficace pour la mise en adéquation du RI avec son temps.